Cinq conseils pour vous protéger si vous devez rester à l’extérieur par temps très chaud

Cinq conseils pour vous protéger si vous devez rester à l’extérieur par temps très chaud

Le temps que l’on passe à l’extérieur a un effet bénéfique sur l’humeur et la santé. Pour certaines personnes, c’est le travail qui les oblige à rester à l’extérieur, tandis que pour d’autres, c’est le plaisir qu’elles éprouvent à pratiquer leur activité physique préférée en plein air. Toutefois, lorsque les températures deviennent extrêmement chaudes, les personnes qui passent du temps à l’extérieur, sous la chaleur, s’exposent à des risques pour leur santé.

Bien que certains soient plus vulnérables à la chaleur, comme les adultes âgés, les enfants et les personnes ayant certains problèmes de santé, comme des troubles cardiaques ou respiratoires, il est possible d’éviter les maladies liées à la chaleur. Durant une canicule, ce qui importe avant tout, c’est de rester au frais, de s’hydrater et d’éviter les expositions trop longues à la chaleur.

Voici quelques façons de vous protéger si vous devez rester à l’extérieur par une journée très chaude :

1. Habillez-vous en fonction de la température
Il suffit parfois de mesures toutes simples, comme le choix des vêtements que l’on porte, pour faire toute la différence sur sa température corporelle. Lorsqu’il fait très chaud, optez pour des vêtements amples, de couleur pâle et faits de tissu perméable à l’air pour vous tenir au frais.

2. Hydratez-vous
La soif n’est pas un bon indicateur de la déshydratation. Il faut donc vous assurer de boire beaucoup de boissons fraîches, comme de l’eau, avant d’en ressentir le besoin. Le fait d’être hydraté permet de se sentir mieux même s’il fait chaud, et aide à prévenir les maladies liées à la chaleur.

3. Recherchez l’ombre
Si vous devez aller à l’extérieur pendant une vague de chaleur, prévoyez de tenir vos activités au moment où il fait moins chaud et quand le soleil est moins haut, soit avant 11 heures et après 15 heures, et limitez le temps que vous passez au soleil. Choisissez un endroit à l’ombre chaque fois que c’est possible, car la température peut y être de 5 °C moins élevée que dans les secteurs environnants.

4. Évitez de vous surmener
La pratique d’activités physiques quand il fait très chaud pose un risque plus élevé de maladie liée à la chaleur, même pour les personnes en santé. Veuillez donc tenir vos séances d’entraînement plus intenses dans un endroit frais ou durant une période moins chaude. Si vous devez pratiquer une activité à l’extérieur par une journée très chaude, rappelez-vous d’adapter vos attentes en conséquence et soyez réaliste : oubliez la performance. Prenez plus de pauses et retirez votre équipement, comme votre casque de vélo, et buvez de l’eau.

5. Sachez reconnaître les signes d’une maladie liée à la chaleur
Les maladies liées à la chaleur peuvent occasionner des problèmes de santé à long terme ou la mort. Portez donc une attention particulière à vos réactions et à celles de votre entourage. Si vous avez la tête qui tourne ou sentez que vous allez vous évanouir, si vous avez la nausée ou des vomissements, des maux de tête et une soif extrême, ou si votre rythme respiratoire et cardiaque est inhabituellement rapide et qu’il fait très chaud, rendez-vous sans tarder dans un endroit frais et buvez des boissons fraîches.

Si vous êtes en compagnie d’une personne, comme un collègue de travail ou un partenaire de course, dont la température corporelle est élevée et qui est inconsciente ou désorientée, composez immédiatement le 911 ou le numéro d’urgence de votre localité. Elle pourrait souffrir d’un coup de chaleur, un état qui requiert des soins médicaux d’urgence. Appliquez de l’eau froide sur sa peau et ses vêtements, et amenez-la sans tarder dans un endroit frais pendant l’attente des secours.

Vous trouverez d’autres renseignements à Canada.ca/sante.

Source: L’édition Nouvelles

Agir à la mi-juillet et à la mi-août pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux!

Agir à la mi-juillet et à la mi-août pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux!

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière rappelle que chaque année, plusieurs milliers de Lanaudois souffrent d’allergies saisonnières. La plus fréquente est la rhinite allergique, communément appelée fièvre ou rhume des foins. C’est le pollen de l’herbe à poux, produit de la mi-juillet à octobre, qui cause cette allergie. En contrôlant la plante et son pollen, on améliore l’état de santé de nombreuses personnes et on leur permet d’avoir une meilleure qualité de vie au quotidien.

Symptômes

Les symptômes d’allergie à l’herbe à poux sont surtout ressentis au niveau du nez et des yeux : picotements, éternuements répétitifs, congestion et écoulement nasal, etc. Des problèmes respiratoires peuvent aussi apparaître et l’asthme peut s’aggraver chez les personnes qui en souffrent déjà. Pour en savoir plus sur le rhume des foins et sur les moyens de protection et de prévention, consultez la section Rhume des foins du site Québec.ca. Si vous avez des questions à propos de votre santé, peut-être en lien avec le pollen de l’herbe à poux, composez le 811 pour communiquer avec Info-Santé. Si les symptômes viennent à s’aggraver ou s’ils nuisent énormément aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, une consultation médicale peut devenir nécessaire.

Deux moments clés : la mi-juillet et la mi-août

L’herbe à poux se déracine bien, à la main, sans protection particulière; vous pouvez l’arracher ou la tondre dès que vous la voyez. Il est recommandé de tondre les plants d’herbe à poux à deux moments clés : une première tonte à la mi-juillet, pour empêcher la première production de pollen, et une deuxième à la mi-août, pour éviter la repousse et une seconde floraison. Il est préférable de jeter les plants arrachés et coupés à la poubelle, car les graines d’herbe à poux pourraient « contaminer » le compost et reprendre le cycle. Il est important de savoir que l’herbe à poux est une plante annuelle : la couper une seule année réduira le pollen dans l’air cette année-là seulement. Il faut donc que l’entretien de l’herbe à poux se fasse de façon répétée, annuellement, pour obtenir un contrôle efficace.

Endroits à cibler

Il faut d’abord agir près des habitations, car la majeure partie du pollen ne voyage pas au-delà de 800 mètres. Il faut également prioriser les terrains de prédilection pour cette

mauvaise herbe : le long de l’accotement des routes asphaltées, des rues et des trottoirs, sur les terrains en construction, les terrains vagues, les terrains en zones industrielles, les sites de dépôts de neige, etc. Pour en savoir davantage, consultez la page Web Reconnaître et limiter l’herbe à poux sur le site Québec.ca et le Guide de gestion et de contrôle de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Source : Service des communications | Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière

Bulbes d’été en pot: le calla, le lis et l’ornithogale

Bulbes d’été en pot: le calla, le lis et l’ornithogale

Bulbes à fleurs d’été riches en couleurs et imposants

Les bulbes à fleurs de printemps et d’automne sont très populaires. Mais il existe également un assortiment très varié de bulbes d’été pouvant être vendus en pot pour mettre de l’ambiance sur les terrasses et balcons. Nous avons sélectionné, pour la plante de jardin du mois de juillet, trois bulbes qui fleurissent en été dans un pot: le calla, le lis et l’ornithogale. Variés, riches en couleurs et imposants. Tant en solitaires que combinés entre eux ou avec d’autres plantes de jardin.

Bulbes d’été en pot: le calla, le lis et l’ornithogale​

Le Zantedeschia porte aussi le nom plus populaire de calla ou d’arum. Nous ne connaissions jadis que les fleurs blanches du Zantedeschia aethiopica, de gros calices blancs qui deviennent très grands dans le jardin. Il en existe désormais des variétés plus compactes en diverses couleurs. Du blanc à l’orange, au jaune et au violet foncé. Les fleurs sont plus petites et les plantes ont souvent de jolis dessins sur les feuilles, composés de points argentés.

Les lis en pot sont tous des croisements. Beaucoup de variétés viennent du Japon, de Chine et de Corée. Le nom de LA (Longiflorum x hybrides x Asiatiques hybrides) est un ancien nom latin de plante pour le lis. Ils se caractérisent par les nombreux boutons sur la tige et une feuille qui pousse le long de celle-ci. Plus le bulbe utilisé est grand et plus il y aura de boutons sur une même tige. Le lis en pot le plus courant a de grandes fleurs très odorantes et le Groupe LA a souvent des teintes pastel. Ces magnifiques couleurs varient du jaune à l’orange, rouge, rose et blanc. Beaucoup de lis bicolores ont également des fleurs pourvues d’une tache supplémentaire ou sont mouchetés dans le calice.

L’ornithogale pousse à partir d’une magnifique rosette de pétales d’où émerge une tige sans feuille à l’extrémité de laquelle se développe la fleur. L’ornithogale est originaire d’une ancienne plante grecque dont le nom signifie « lait d’oiseau » (« ornithos » = oiseau et « gala » = lait). Les trois variétés les plus courantes sont l’O. saundersiae avec de longues tiges de plus d’un mètre surmontées d’une fleur composée. Chaque fleur est pourvue d’un petit point noir en son cœur. L’O. dubium est beaucoup plus court, souvent de 10 à 30 cm et fleurit en orange et jaune. L’O. thyrsoides est doté de fleurs composées blanches en forme de plume.

Soins à apporter au calla, au lis et à l’ornithogale
Les bulbes à fleurs d’été sont peu exigeants et procurent du plaisir pendant longtemps. Les plantes peuvent être placées tant au soleil qu’à l’ombre. La température ne doit pas tomber sous les 5 à 8 °C, mais cela ne posera aucun problème en été. Veiller à ce que la motte ne se déshydrate pas en arrosant régulièrement, surtout si les plantes sont en pot ou en bac. Les bulbes et les tubercules permettent à la plante de supporter des périodes plus sèches. Pratique donc si vous voulez partir une semaine en vacance. Pour une floraison abondante, ajouter de la nourriture pour plantes, deux fois par mois. Les plantes sont bien entendu uniquement ornementales et non comestibles.

Conseils pour préserver les bulbes à fleurs d’été
Les bulbes à fleurs d’été peuvent être conservés après la floraison. Il faut alors les rentrer en octobre ou novembre. Vous leur accordez ainsi une période de repos durant laquelle la plante reste au sec et perd ses feuilles. Les bulbes et tubercules fleuriront de nouveau sans réserve l’année suivante. Vous pourrez le replanter à l’extérieur à partir d’avril. En été, les plantes donnent alors à nouveau de magnifiques fleurs.

Source: Maplantemonbonheur.fr | L’Office Hollandais des Fleurs

Comment éviter que la température s’accumule dans la maison

Comment éviter que la température s’accumule dans la maison

Pour être confortable chez soi l’hiver, il suffit d’enfiler un chandail et, au besoin, d’augmenter le chauffage. Par contre, lorsque le mercure grimpe l’été, et si la maison n’est pas dotée d’un système de climatisation, il est parfois difficile de maintenir une température agréable à l’intérieur.

Voici quelques conseils pour rafraîchir la maison quand il fait très chaud :

  • Fermez les rideaux et les stores pour bloquer la chaleur du soleil.
  • Ouvrez les fenêtres le soir pour laisser entrer l’air frais, s’il n’y a pas de danger.
  • Rendez-vous dans un endroit climatisé pendant quelques heures pour vous évader de la chaleur.
  • Demandez à des amis ou à des membres de la famille de vous rendre visite pour voir si vous allez bien.
  • Soyez indulgent avec vous-même; il est difficile d’être productif physiquement et mentalement lorsqu’il fait très chaud.
  • Prévoyez et préparez des plats qui ne nécessitent pas l’utilisation du four – les repas froids ou sans cuisson sont tout indiqués.
  • Buvez beaucoup de boissons fraîches, comme de l’eau, avant d’avoir soif et pour rester hydraté.
  • Portez des vêtements amples, de couleur pâle et faits de tissu perméable à l’air.

S’il fait très chaud dans la maison, il est important de surveiller les signes de maladies liées à la chaleur. Prêtez attention aux symptômes, comme un rythme cardiaque et une respiration anormalement rapides, la nausée ou des vomissements, des étourdissements ou un évanouissement, et une soif extrême. Si vous éprouvez ces symptômes, rendez-vous dans un endroit frais et buvez des boissons fraîches.

Composez le 911 si vous êtes avec une personne dont la température corporelle est élevée, qui est inconsciente ou désorientée, ou ne transpire plus. Il peut s’agir de signes d’un coup de chaleur, qui est une urgence médicale.

Vous trouverez d’autres renseignements ainsi que des conseils pour rester au frais à Canada.ca/sante.

Source: L’édition Nouvelles

Les plantes grimpantes fruitières

Les plantes grimpantes fruitières

Une plante grimpante fruitière permet de créer facilement un jardin à cueillir 
Pour créer un jardin à cueillir, les plantes grimpantes fruitières tels que ronces, framboisiers, myrtilliers d’Amérique et pieds de vigne n’ont pas besoin de beaucoup d’espace. Ces plantes poussent à la verticale, le long d’un mur, d’une clôture ou d’une pergola et se plaisent même sur les balcons. Elles se parent de belles feuilles et fleurs au printemps. En été, les fruits apparaissent, qui peuvent être récoltés à la fin de la saison et en automne. Les plantes grimpantes fruitières ont donc toujours quelque chose à offrir. Voir les fruits se développer (et les manger ensuite) est une expérience amusante et instructive pour les enfants qui s’inscrit dans la tendance à vouloir connaître l’origine de ce que l’on mange. Et ce que vous ne mangerez pas vous-même fera la joie des oiseaux en automne. ​

Assortiment

L’assortiment de plantes grimpantes fruitières est très diversifié et nous avons sélectionné la mûre sans épines (Rubus fruticosus), la framboise (Rubus idaeus), le raisin (Vitis vinifera) et la myrtille d’Amérique (Vaccinium Coymbosum ou myrtille arbustive). Toutes ces plantes existent en plusieurs variétés, certaines aux formes compactes convenant particulièrement pour les espaces limités. Grâce à la sélection, ces plantes sont plus robustes, plus productives et plus faciles à soigner qu’auparavant.

À savoir sur les plantes grimpantes fruitières 

  • Le mot « mûre » est une déformation de l’ancien mot allemand bram-bezi, devenu en allemand moderne brombeere, et que l’on retrouve dans le néerlandais braambes, l’anglais bramble et le français (f)ramboise. La mûre est en fait la baie primitive européenne.
  • La myrtille d’Amérique est souvent confondue avec la myrtille (Vaccinium myrtillus), mais est souvent plus grande, ne déteint pas et sa feuille vire au rouge écarlate en automne.
  • La framboise, fraîche et juteuse, est considérée comme le caviar parmi les fruits et a la réputation mondiale d’être la plus savoureuse des baies.
  • De l’est de la Chine au sud de l’Europe, le raisin jouit d’un statut spécial en tant que fruit de base servant à la fabrication du vin depuis quelque 9 000 ans. Par la sélection (et un léger changement climatique), la plante pousse de nos jours également dans les régions plus froides comme aux Pays-Bas, en Angleterre et en Scandinavie.

Origine

Beaucoup de plantes grimpantes fruitières font partie de la famille des ronciers. La mûre pousse dans toute l’Europe, mais aussi dans les régions montagneuses d’Amérique du Sud. La framboise est également un grand classique européen, qui nous a envahis à partir du XVIe siècle depuis l’Italie et la Grèce. Le myrtillier d’Amérique est originaire des régions boisées de l’est des États-Unis et n’a été introduite en Europe qu’au début du XXe siècle. Les raisins se sont répandus depuis le Moyen-Orient.

Points à examiner lors de l’achat de plantes grimpantes fruitières

  • Les plantes grimpantes fruitières sont proposées en diverses tailles de pots et à différents stades de maturité. En juin, les plantes doivent normalement être déjà bien fournies, avoir beaucoup de feuilles et de fleurs, ou même porter des fruits.
  • Attention à la proportion entre la taille de pot et la plante, la longueur des tuteurs et l’abondance des feuilles, fleurs et baies.
  • Vérifiez s’il n’y a pas de chenilles, de pucerons ou d’autres parasites tels que le mildiou ou le botrytis.

Conseils de soins 

  • Une plante grimpante fruitiière peut être dans un bac, un pot ou en pleine terre et aime les endroits ensoleillés à semi-ombragés. Le soleil est nécessaire pour faire mûrir les fruits.
  • Les mûres, framboises et myrtilles arbustives aiment les terreaux riches en humus et légèrement acides, tandis que le raisin préfère les sols calcaires.
  • Ne laissez pas la motte se déshydrater, car les plantes absorbent beaucoup d’eau pour la croissance des baies.
  • Veillez à installer un tuteur, un grillage, un cadre ou une pergola le long desquels la plante peut grimper.
  • Durant la saison de croissance, donnez deux fois par mois de l’engrais adapté.
  • La plupart des variétés de plantes grimpantes fruitières leur propre pollinisation et vous n’avez donc rien à faire pour obtenir des fruits.
  • Taillez à la fin de l’hiver ou au début du printemps.

Source: Maplantemonbonheur.fr | L’Office Hollandais des Fleurs

11 nouvelles plantes vasculaires sur la liste des espèces menacées ou vulnérables

11 nouvelles plantes vasculaires sur la liste des espèces menacées ou vulnérables

Conservation de la biodiversité – Québec veut inscrire 11 nouvelles plantes vasculaires sur la liste des espèces menacées ou vulnérables

Le gouvernement du Québec annonce son intention de désigner 11 nouvelles plantes vasculaires, soit huit comme espèces menacées et trois comme espèces vulnérables, afin de les protéger adéquatement et d’assurer leur survie. De plus, en raison de l’amélioration des connaissances sur leur abondance et leur répartition, trois autres espèces passeront de menacées à vulnérables et trois pourront être retirées de la liste. Pour ce faire, une consultation de 45 jours s’amorcera le 22 juin afin de modifier le Règlement sur les espèces floristiques menacées ou vulnérables et leurs habitats.

En désignant ces 11 nouvelles espèces, le gouvernement du Québec s’assure :

  • De reconnaître officiellement leur précarité sur le territoire québécois;
  • De stimuler les initiatives de conservation qui permettront la préservation de ces espèces et qui préviendront la dégradation de leur habitat;
  • De concourir au respect de ses divers engagements en faveur de la protection de la biodiversité québécoise.

Les 11 espèces ont été désignées à la suite d’une évaluation scientifique réalisée par le Comité aviseur sur la flore menacée ou vulnérable, un comité d’experts nommés par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Rappelons que la dernière vague de désignation d’espèces floristiques par le gouvernement québécois remonte à environ 10 ans.

Citation : 
 
« Le Québec abrite près de 40 000 espèces de plantes et d’animaux sauvages. Face aux changements climatiques et à la perte de biodiversité observés partout dans le monde, le Québec se doit d’être proactif dans la protection des espèces floristiques menacées ou vulnérables. C’est dans cet esprit que le Conseil des ministres a choisi de prendre le dossier à bras le corps pour protéger 11 nouvelles espèces. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

  • Les huit nouvelles plantes considérées comme menacées sont les suivantes :
    • la drave des monts de Puvirnituq;
    • l’aubépine ergot-de-coq (arbre);
    • l’éléocharide à deux étamines;
    • le géranium de Caroline;
    • la houstonie à longues feuilles;
    • l’oxytrope visqueux;
    • la pelléade glabre;
    • et la polanisie à douze étamines de Candolle.
  • Les trois nouvelles plantes considérées comme vulnérables sont :
    • la cardamine bulbeuse;
    • la desmodie paniculée;
    • la vergerette à feuilles segmentées, population du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
  • Les trois espèces menacées maintenant considérées comme vulnérables sont :
    • l’aster d’Anticosti;
    • le polystic des rochers;
    • la verge-d’or à bractées vertes.
  • Les trois espèces retirées de la liste des espèces menacées ou vulnérables sont :
    • l’athyrie alpestre;
    • le carex des glaces, populations de la région administrative de la Côte-Nord;
    • la minuartie de la serpentine.

Aujourd’hui, 89 espèces floristiques, dont 65 menacées et 24 vulnérables, sont inscrites sur la liste des espèces désignées au Québec. 507 espèces floristiques, dont 314 vasculaires et 193 invasculaires, y figurent également à titre d’espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables.

Liens connexes :

SOURCE: Cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

 

Les Plantes Potagères

Les Plantes Potagères

Un potager d’une grande élégance

Les légumes à cueillir et les jardins potagers sont très populaires et la récolte est souvent magnifique, ce qui fait que l’on gagne sur les deux tableaux : avoir accès à une nourriture saine, durable et végétale d’une part, et disposer d’autre part d’un coin de jardin qui donne envie de cultiver des légumes et de cuisiner.

Assortiment
Les plantes potagères sélectionnées sont tous porteurs de fruits. Pensez par exemple au concombre, au poivron, au piment, à la tomate, à la citrouille et à la courgette. La plupart des plantes potagères qui sont commercialisées portent déjà des fruits. Tous les légumes sont proposés en plusieurs variétés : diverses couleurs de poivrons et de piments, tomates Roma ou en grappes et concombres dans toutes les tailles, de mini à jumbo. Les plantes préparées produisent en abondance en été et offrent le plaisir de cueillir et de profiter de produits frais.

À savoir sur les plantes potagères

  • Est-ce un fruit ou un légume ? La tomate, le poivron, le concombre et le piment sont d’un point de vue culinaire et potager des légumes, quelques puristes tenant toujours à préciser qu’il s’agit en fait de fruits.
  • Les plantes potagères se plaisent aussi sur le rebord de la fenêtre : ils poussent en hauteur et ont donc besoin de peu d’espace.
  • Le poivron contient deux fois plus de vitamine C que l’orange, il est également riche en vitamines A, B6, E et K.
  • Le cornichon s’apparente au concombre et se cultive de la même façon.

Origine
Le poivron et le piment sont si proches qu’ils portent le même nom scientifique : Capsicum annuum. Le poivron est originaire d’Amérique du Sud, tandis que le piment vient d’Inde et d’Asie du Sud-Est.
La tomate (Solanum lycopersicum) fait partie d’une grande famille à laquelle appartient aussi la pomme de terre. Les tomates viennent d’Amérique centrale, où les ancêtres des Mayas et des Incas les cultivaient déjà.
Le concombre (Cucumis sativus) est originaire d’Inde, où il est cultivé pour son fruit depuis plus de 3 000 ans. Ces plantes sont arrivées en Europe occidentale par la Méditerranée, à bord de navires romains.

Points à examiner lors de l’achat des plantes potagères

  • Lors de l’achat des concombres, poivrons, tomates et piments, l’aspect doit être frais et la proportion entre la plante et le pot doit être correcte.
  • Il est également important de regarder le nombre de fleurs et s’il y a, encore mieux, déjà quelques fruits qui rendent la plante plus attractive.
  • Beaucoup de Les plantes potagères sont greffées sur un porte-greffe et sont de meilleure qualité, plus puissantes, plus productives et plus résistantes aux maladies.
  • La motte doit être légèrement humide, la feuille ne doit pas retomber, être endommagée ou jaunir. La plante doit par ailleurs être exempte de pucerons et d’escargots.
  • Les plantes potagères ayant besoin de beaucoup de lumière et d’humidité, une bonne rotation des stocks sur le point de vente est importante.

Conseils pratiques pour la vente et la présentation

Petites serres, paniers, clayettes, grillages pour que les plants grimpent, pots et coupes en terre cuite, petits outils de jardin, tables de travail – tout ce qui contribue à un sentiment de jardin urbain convient pour les Les plantes potagères. Alignez les plantes par couleur sur des tables pour créer une bande de poivrons jaunes, une de tomates rouges et une autre de concombres verts. Des suspensions dans des paniers avec des herbes aromatiques vertes sont une source d’inspiration, comme les coupes de mini-légumes.

Conseils de soins 

  • Un plante potagère peut être planté en pleine terre après l’achat ou dans un plus grand pot afin de pouvoir se développer et produire un maximum de fruits.
  • Les plantes potagères aiment le soleil, à l’abri du vent.
  • Tuteurs, cadres ou grillages aident les plantes à grimper.
  • En retirant régulièrement les rejetons latéraux, vous permettez à la plante de consacrer son énergie à elle-même et aux fruits.
  • Tous ces plants ont besoin de beaucoup d’eau : la motte ne doit jamais se déshydrater, mais les racines ne doivent pas rester humides.
  • Les plantes poussent rapidement et consomment beaucoup d’énergie, elles ont donc besoin d’engrais deux fois par mois.

Source: Maplantemonbonheur.fr | L’Office Hollandais des Fleurs

 

Journée de la biodiversité 2022

Journée de la biodiversité 2022

Journée de la biodiversité : le chef de l’ONU appelle à construire un avenir partagé pour toutes les formes de vie

« La biodiversité est essentielle pour atteindre les Objectifs de développement durable, mettre fin à la menace existentielle du changement climatique, stopper la dégradation des sols, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir les progrès en matière de santé humaine », a déclaré António Guterres dans un communiqué.

Un cadre mondial pour la biodiversité

Le chef de l’ONU a souligné que la biodiversité offre des solutions pour une croissance verte et inclusive et, cette année, les gouvernements se réuniront pour convenir d’un cadre mondial pour la biodiversité avec des objectifs clairs et mesurables pour mettre la planète sur la voie du rétablissement d’ici 2030.

Il doit mobiliser les énergies et des ressources financières pour susciter des investissements concrets en faveur de la nature, afin que nous puissions tous bénéficier des dividendes de la diversité biologique.

« Ce cadre doit permettre de s’attaquer aux causes mêmes de la perte de biodiversité et ouvrir la voie aux transformations profondes et ambitieuses qui sont essentielles pour vivre en harmonie avec la nature, en protégeant efficacement une plus grande partie des terres, de l’eau douce et des océans de la planète, en encourageant la consommation et la production durables, en choisissant des solutions fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques et en arrêtant de subventionner les activités qui nuisent à l’environnement », a-t-il souligné.

Vivre en harmonie avec la nature

Selon M. Guterres l’accord mondial devrait également mobiliser les énergies et des ressources financières pour susciter des investissements concrets en faveur de la nature, « afin que nous puissions tous bénéficier des dividendes de la diversité biologique ».

« Tandis que nous nous employons à atteindre ces objectifs et à concrétiser la vision 2050 pour « vivre en harmonie avec la nature », il nous faut agir dans le respect de l’équité et des droits humains, notamment à l’égard des nombreuses populations autochtones dont les territoires abritent une si grande diversité biologique », a-t-il souligné.

Le chef de l’ONU a déclaré que pour sauver les richesses naturelles indispensables et fragiles de notre planète, tout le monde doit s’engager, y compris les jeunes et les populations vulnérables qui dépendent le plus de la nature pour leurs moyens de subsistance.

« En ce jour, j’appelle chacun à agir pour construire un avenir commun pour l’ensemble du vivant », a-t-il conclu.

Construire un avenir partagé pour toutes les formes de vie est précisément l’objectif de la Journée internationale de cette année, dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration.

Pourquoi la biodiversité est-elle importante ?

Les ressources de la diversité biologique sont les piliers sur lesquels nous construisons les civilisations.

Les poissons fournissent 20 % des protéines animales à environ 3 milliards de personnes ; les plantes assurent plus de 80 % de l’alimentation humaine ; et jusqu’à 80 % des personnes vivant dans les zones rurales des pays en développement dépendent des médicaments traditionnels à base de plantes pour leurs soins de santé primaires.

Pourtant, environ un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction.

La perte de biodiversité menace tout, y compris notre santé. Il a été prouvé que la perte de biodiversité pouvait favoriser l’expansion des zoonoses – maladies transmises des animaux aux humains – alors qu’à l’inverse, si nous gardons la biodiversité intacte, elle offre d’excellents outils pour lutter contre les pandémies comme celles causées par les coronavirus.

Si l’on ne s’attaque pas rapidement aux tendances négatives actuelles en matière de biodiversité et d’écosystèmes, elles compromettront la réalisation de 80 % des cibles évaluées des 8 objectifs de développement durable.

SOURCE Centre d’actualités de l’ONU

Potager 101

Potager 101

Si vous avez eu envie de tenter l’expérience d’avoir votre propre potager durant la pandémie, voici trois étapes à suivre pour obtenir les meilleurs résultats.

Planifiez

  • Choisissez un endroit bien ensoleillé.
  • Assurez-vous d’avoir un accès facile à de l’eau.
  • Dressez un plan de votre jardin. Plantez les cultures hautes comme le maïs au nord ou à l’ouest des plantes plus courtes.
  • Envisagez d’utiliser des plantes compagnes – comme les œillets d’Inde – dans votre potager pour dissuader naturellement les insectes.

Plantez

  • Pour des cultures comme les tomates, les poivrons et le brocoli, commencez vos semis à l’intérieur.
  • Attendez après le dernier gel du printemps pour commencer à planter à l’extérieur.
  • Vérifiez auprès de votre détaillant de matériel de jardinage pour trouver des semences et des plants de haute qualité.
  • Plantez en rangs droits pour faciliter le travail du sol, la récolte et la lutte contre les insectes.
  • Nourrissez votre sol avec le bon équilibre en éléments nutritifs par l’utilisation d’un engrais de bonne qualité.
  • Arrosez les plants régulièrement, spécialement dans leurs premiers stades de croissance.

Protégez

  • Surveillez souvent vos plantes pour détecter les signes de ravageurs et de maladies. (Conseil : enlevez le tiers inférieur des feuilles des plants de tomates pour éviter les moisissures et les pourritures.)
  • Enlevez les mauvaises herbes et les plantes ravagées par les insectes.
  • Encouragez la présence d’insectes bénéfiques dans votre jardin.
  • Si un problème de ravageur persiste, appliquez un produit antiparasitaire en suivant les instructions figurant sur l’étiquette. Les pesticides offerts en magasin ont été approuvés par Santé Canada comme étant sans danger pour les personnes, les animaux domestiques et l’environnement.

Source: L’édition Nouvelles

Journée internationale de la santé des végétaux

Journée internationale de la santé des végétaux

Le Canada souligne la première Journée internationale de la santé des végétaux

Il est essentiel pour les humains et les animaux, l’environnement et l’économie d’avoir des végétaux en bonne santé. Le Canada est fier de se joindre aux Nations Unies et aux pays du monde entier pour reconnaître aujourd’hui la première Journée internationale de la santé des végétaux.

Cette journée s’inscrit dans le prolongement des efforts consacrés à l’Année internationale de la santé des végétaux en 2020 pour sensibiliser le monde entier à la valeur de nos précieuses ressources végétales et à la nécessité de les protéger avec une attention accrue.

Les phytoravageurs sont l’une des principales causes de perte de biodiversité et de productivité des cultures, et les espèces envahissantes continuent de menacer les écosystèmes canadiens. Les insectes, les plantes, les escargots et les limaces qui menacent la santé des végétaux peuvent nuire à l’environnement lorsqu’ils se propagent dans de nouvelles régions du pays ou à l’étranger, que ce soit par eux-mêmes ou par l’intermédiaire d’une cargaison, de l’activité humaine, du transport, de conditions météorologiques extrêmes ou d’autres moyens.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est très vigilante en ce qui concerne les ravageurs comme le fulgore tacheté, qui constitue une menace particulièrement dans l’est du Canada, le long de la frontière avec les États-Unis. S’il est introduit au Canada, cet insecte envahissant frappant et coloré pourrait causer de graves dommages aux industries viticole, fruitière et forestière. L’infestation qui sévit actuellement en Pennsylvanie, par exemple, menace activement la célèbre industrie vinicole de la région de Niagara.

Nos actions peuvent conduire à la destruction d’écosystèmes et à d’immenses dégâts pour l’agriculture, c’est pourquoi chacun a un rôle à jouer. Un exemple est d’éviter de déplacer du bois de chauffage. Ce petit geste peut aider à prévenir la propagation de l’agrile du frêne, de la spongieuse, du longicorne brun de l’épinette, de la maladie hollandaise de l’orme et d’autres ravageurs dans de nouvelles régions du pays. Si vous chauffez votre maison ou votre chalet avec du bois ou si vous aimez faire du camping, n’achetez et ne brûlez que du bois cultivé localement ou traité à la chaleur. De cette façon, les espèces envahissantes qui se cachent dans l’écorce ou sous l’écorce ne peuvent pas se propager. Un autre moyen d’aider est de planter des plantes indigènes ou locales plutôt que des plantes envahissantes ou exotiques.

Les Canadiens peuvent aider en signalant à l’ACIA les espèces envahissantes nouvellement observées dans leur région.

La plupart des nouvelles découvertes de ravageurs envahissants ont été signalées par le public, il est donc important de savoir ce qui pousse et vit localement.

Nous pouvons protéger la santé des végétaux pour les générations à venir si nous prenons tous des mesures pour réduire les risques.

En janvier 2022, le Conseil des académies canadiennes a publié Cultiver la diversité, un rapport commandé par l’ACIA pour cerner les risques actuels et émergents pour la santé des végétaux au Canada.

À titre d’Organisation nationale pour la protection des végétaux du Canada, l’ACIA poursuivra son travail avec ses partenaires nationaux et internationaux pour accroître la sensibilisation et protéger les ressources végétales mondiales.

Citations

« La Journée internationale de la santé des végétaux est l’occasion de se rappeler l’importance de celle-ci pour le succès de l’agriculture. J’en profite pour remercier l’équipe de l’ACIA qui a le mandat d’atténuer et gérer les risques pour nos cultures. Ainsi, nous soutenons nos agricultrices et agriculteurs dans leur mission de nourrir une population mondiale croissante. »

– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« La Journée internationale de la santé des végétaux est l’occasion de sensibiliser la population à l’importance de protéger la santé des plantes et de protéger nos cultures, nos écosystèmes, nos forêts et nos habitats naturels. Tout le monde connaît un parc qu’il aime fréquenter. Restez à l’affût et signalez les insectes envahissants et les autres phytoravageurs à l’ACIA, que ce soit à la maison, dans votre parc ou camping préféré, à la ferme, dans une zone industrielle ou ailleurs. »

– David Bailey, chef de la protection des végétaux du Canada et directeur exécutif, Protection des végétaux et biosécurité, ACIA

« Les végétaux définissent notre planète et jouent un rôle crucial dans toutes nos vies, mais je ne pense pas que beaucoup de gens soient conscients de la mesure dans laquelle ils nous soutiennent et soutiennent la vie sur Terre. Ils fournissent l’oxygène que nous respirons, constituent la nourriture que nous mangeons, aident à régénérer le sol, filtrent l’eau et ils sont largement utilisés pour les médicaments. À moins que les menaces à la santé des végétaux ne soient reconnues et gérées efficacement, nous sommes confrontés à des risques qui peuvent perturber considérablement les écosystèmes et mettre en péril la santé humaine et animale, la biodiversité et la production alimentaire. »

– Deborah Buszard, présidente du Comité d’experts sur les risques pour la santé des végétaux, Conseil des académies canadiennes

Faits saillants
  • Les végétaux sont les principales sources de sécurité économique pour de nombreuses collectivités. Ils sont également essentiels au maintien de la sécurité alimentaire, de la durabilité de l’environnement et de la santé publique, et revêtent une importance culturelle, physique et spirituelle pour les gens de partout au Canada.
  • Les plantes saines fournissent 80 % de la nourriture que nous mangeons et 98 % de l’oxygène que nous respirons.
  • Les phytoravageurs sont responsables de la perte de jusqu’à 40 % des cultures vivrières dans le monde.
  • L’ACIA est l’organisation nationale pour la protection des végétaux du Canada, responsable d’établir et de mettre en œuvre des règlements, des politiques et des programmes phytosanitaires qui sont conformes aux normes et aux règles commerciales internationales.
Liens associés

SOURCE Agence canadienne d’inspection des aliments