Plante de balcon : la lavande

Plante de balcon : la lavande

Riche floraison en violet et gris-vert  

Rien n’évoque mieux la Provence et le soleil de l’été que la lavande (Lavandula). La plante adopte plusieurs formes, avec des couleurs allant du presque blanc au mauve et au violet foncé, ne demande que peu d’entretien et diffuse un délicieux parfum. La lavande est parfaite pour les balcons, car elle résiste au vent et au soleil et existe en petits formats adaptés aux pots et jardinières, mais aussi en formats plus grands à planter en solo dans un bac. Les fleurs de la lavande poussent à la verticale et prennent donc peu de place, tout en nous offrant leurs belles couleurs et leur parfum entêtant.

Assortiment​
La lavande existe en plusieurs variétés et cultivars dotés de feuilles parfumées souvent argentées à vertes, entre lesquelles poussent des épis de fleurs mauves. La plus courante est la Lavendula angustifolia « Hidcote », avec une feuille grise et étroite et des fleurs violettes à bleues. La plante fleurit longtemps, jusqu’à fin septembre. La Lavendula angustifolia « Munstead » fleurit moins longtemps, mais plus abondamment en été, avec des fleurs bleu-lilas. Les deux sont des plantes vivaces. Il existe par ailleurs de nombreux cultivars de la Lavendula stoechas, moins résistante à l’hiver et dotée de grandes bractées violettes.

À savoir sur la lavande 
  • Le Lavandou, dans le sud de la France, s’appelait du temps des Romains « Lavandula ».
  • Les Égyptiens de l’Antiquité aimaient aussi beaucoup la lavande. Le pharaon Toutânkhamon fut mis dans son tombeau avec une cruche parfumée à la lavande.
  • La lavande est connue depuis l’Antiquité pour ses propriétés apaisantes.
  • Des sachets parfumés peuvent être confectionnés avec des fleurs de lavande séchées.
Origine
La lavande fait partie de la famille de la menthe et pousse surtout autour du bassin méditerranéen, même si elle se plaît aussi dans les régions plus fraîches du centre et du nord de l’Europe.
Points à examiner lors de l’achat
  • Vérifiez le degré de maturité, la résistance au froid et le nombre de fleurs par plante : la lavande doit déjà montrer sa couleur à l’achat sous forme de boutons et de fleurs.
  • La lavande exige une terre humide, mais une feuille sèche. Les plantes ne doivent pas rester trop longtemps les unes contre les autres, car elles sont sensibles au botrytis.
  • Une moisissure se développe lorsque la lavande n’a pas été assez ventilée durant le transport ou le stockage.
  • La plante doit ensuite être exempte de maladies et de plaies telles que le puceron ou le cercope des prés.
Conseils de soins 
  • La lavande aime la lumière et le soleil et a besoin de chaleur pour une riche floraison.
  • Le terreau peut être légèrement humide, mais l’eau doit pouvoir s’écouler.
  • Dans des pots et bacs, donnez de l’engrais deux fois par mois pour une plante saine et une floraison abondante.
  • Au besoin, taillez-la en février ou mars, en laissant au moins 15 cm de plante.

Source: Maplantemonbonheur.fr

Les mangroves, des écosystèmes rares et spectaculaires (UNESCO)

Les mangroves, des écosystèmes rares et spectaculaires (UNESCO)

Les mangroves occupent une place unique dans le monde végétal. Elles se sont adaptées pour survivre, leurs racines se développant dans un sol gorgé d’eau, presque dépourvu de tout oxygène. Leurs feuilles et leurs troncs sont conçus pour réguler la salinité. Pour se reproduire, elles laissent tomber non pas des graines mais des plantules – l’équivalent végétal d’une naissance vivante.

« Cependant, les mangroves sont bien plus que des merveilles de la nature », a indiqué la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion la Journée internationale.

« Situées dans la zone intertidale, entre la terre et la mer, les mangroves rendent toute une série de services aux communautés côtières des régions tropicales et subtropicales. Elles protègent la biodiversité en abritant et en nourrissant la vie marine. Elles fonctionnent comme des systèmes de filtration, absorbant les nutriments et les polluants. Elles luttent contre l’érosion côtière en agissant comme des brise-lames pour dissiper les ondes de tempête et l’énergie des vagues », a-t-elle expliqué.

De plus, les mangroves jouent un rôle essentiel en tant que puits de carbone, en séquestrant le carbone atmosphérique et océanique pendant de longues périodes.

40% des mangroves perdues entre 1980 et 2005

« Mais aujourd’hui, dans un monde en mutation, l’importance des écosystèmes de mangroves n’est que trop évidente », a alerté Mme Azoulay.

En effet, on estime que, dans certains pays, plus de 40% des mangroves ont été perdues entre 1980 et 2005, souvent en raison du développement côtier. Ces plantes occupent qu’une superficie de 14,8 millions d’hectares, soit l’équivalent à celle de la Grèce.

« Heureusement le monde commence à prendre conscience de l’importance des mangroves ainsi que d’autres écosystèmes à carbone bleu, notamment les marais salants, les herbiers », a indiqué la Directrice générale.

Faire face aux changements socio-écologiques

Ainsi, l’UNESCO a mis en œuvre des solutions fondées sur la science, en coordination avec les communautés locales et autochtones, afin de soutenir la capacité de l’humanité de faire face aux changements socio-écologiques.

« Ainsi, nous protégeons les forêts de mangrove dans le monde entier – de la réserve de biosphère de Ranong en Thaïlande, à la réserve de biosphère du Delta du Saloum au Sénégal, en passant par la réserve de biosphère de Marawah aux Émirats arabes unis », a expliqué Mme Azoulay.

De plus, le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO célèbre son 50e anniversaire – « 50 ans de dialogue, de partage de connaissances et de réduction de la pauvreté, pour repenser le lien entre les individus et la nature », a dit la Directrice générale, indiquant également le lancement, cette année, de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.

Selon Mme Azoulay, « grâce à ces initiatives et à d’autres, nous œuvrons pour protéger les mangroves et soutenir davantage la recherche scientifique dans ces environnements ». La cheffe de l’UNESCO a appelé au soutien de tous dans les domaines de la recherche scientifique, de l’éducation et de la sensibilisation, pour ensemble contribuer aux efforts de conservation et ainsi mettre « un terme à la destruction des habitats de mangrove et restaurer ceux que nous avons déjà perdus », a-t-elle conclu.

SOURCE Centre d’actualités de l’ONU

Cuisson sur le BBQ : conseils pour prévenir les intoxications alimentaires

Cuisson sur le BBQ : conseils pour prévenir les intoxications alimentaires

Avec l’arrivée du beau temps, la cuisson sur le BBQ est un incontournable. La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière tient à rappeler à la population l’importance de bien faire cuire les viandes et les volailles sur le BBQ afin de prévenir les intoxications alimentaires et les gastroentérites graves associées à la bactérie E. coli, communément appelée la maladie du hamburger, à la salmonelle et à l’infection à Campylobacter. Ce sont des gastroentérites bactériennes qui occasionnent des symptômes graves pouvant entraîner de la fièvre, des crampes abdominales, du sang dans les selles et une importante diarrhée.

Mesures de prévention à suivre

  • S’assurer de la conservation adéquate des aliments. On ne doit jamais laisser de la viande à la température de la pièce. Il faut plutôt décongeler les aliments au réfrigérateur, au four à micro-ondes ou au four conventionnel, immédiatement avant la cuisson.
  • Se laver les mains avec de l’eau et du savon avant la manipulation de la nourriture. Répéter le lavage des mains lors de la manipulation des viandes crues ou après avoir touché à des objets ayant été en contact avec ces aliments (ex. : l’assiette et les ustensiles).
  • S’assurer que la cuisson soit adéquate. Les viandes hachées et attendries doivent toujours être bien cuites. Le jus écoulé doit être clair et non rosé.
  • Éviter la contamination croisée. Il est recommandé d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles propres une fois la cuisson terminée et de désinfecter adéquatement les surfaces ayant servi à la préparation des viandes ou de la volaille crues.
  • Ne jamais consommer des viandes crues.
  • Faire mariner les aliments au réfrigérateur. Ne pas réutiliser une marinade ayant servi pour la viande ou la volaille crue à moins de la faire bouillir.
  • Aliments non consommés : Vous devez les placer à demi-couvert sans tarder dans le réfrigérateur. Lorsque les aliments sont bien refroidis, couvrez hermétiquement les contenants. Rappelez-vous de ne pas conserver des aliments à des températures dangereuses, soit de 4°C à 60°C. En cas de doute, jetez-les.

Pour plus de renseignements, consultez les pages portant sur la cuisson de la viande hachée et sur les intoxications alimentaires sur le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière

Agir à la mi-juillet et à la mi-août pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux!

Agir à la mi-juillet et à la mi-août pour contrer les effets du pollen de l’herbe à poux!

Chaque année, plusieurs milliers de Lanaudois souffrent d’allergies saisonnières. La plus fréquente est la rhinite allergique, communément appelée fièvre ou rhume des foins. C’est le pollen de l’herbe à poux qui cause cette allergie. En agissant contre le pollen de l’herbe à poux, on améliore l’état de santé de nombreuses personnes, leur offrant ainsi une meilleure qualité de vie.

Symptômes

Les symptômes de l’allergie à l’herbe à poux sont surtout ressentis au niveau du nez et des yeux : éternuements répétitifs, écoulement nasal et congestion, picotements des yeux et du nez, etc. Des problèmes respiratoires peuvent aussi apparaître et l’asthme peut s’aggraver chez les personnes qui en souffrent déjà. Si vous avez des questions à propos de votre santé, composez le 811, option 1 pour communiquer avec Info-Santé. Si les symptômes venaient à s’aggraver ou s’ils nuisent énormément aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, une consultation médicale peut devenir nécessaire.

Pour en savoir plus sur le rhume des foins ainsi que sur les moyens de protection et de prévention, consultez la section Rhume des foins du site Québec.ca.

Deux moments clés : la mi-juillet et la mi-août

L’herbe à poux se déracine bien, à la main, sans protection particulière; vous pouvez l’arracher ou la tondre à la mi-juillet pour éliminer la première production de pollen et à la mi-août pour éviter une seconde floraison. Il est préférable de jeter les plants arrachés et coupés à la poubelle, car les graines d’herbe à poux pourraient « contaminer » le compost et reprendre le cycle. L’herbe à poux est une plante annuelle, il faut donc que l’entretien se fasse annuellement pour obtenir un contrôle efficace.

Endroits propices

Il faut agir sur les terrains situés surtout près des habitations, car la majeure partie du pollen ne voyage pas au-delà de 800 mètres. Il faut également prioriser les terrains reconnus comme susceptibles d’abriter la plante, en particulier le long de l’accotement des routes asphaltées et sur les portions de terrains qui longent les rues et les trottoirs.

Pour en savoir davantage, consultez la page Reconnaître et limiter l’herbe à poux sur le site Québec.ca et le Guide de gestion et de contrôle de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière

Du 23 juillet au 1er août 2021, agissez concrètement en participant au Blitz international de suivi du monarque

Du 23 juillet au 1er août 2021, agissez concrètement en participant au Blitz international de suivi du monarque

Espace pour la vie invite, pour une 5e année consécutive, les citoyen.ne.s à participer au Blitz international de suivi du monarque grâce au programme de l’Insectarium de Montréal, Mission monarque.

Pendant dix jours, du 23 juillet au 1er août, les Nord-Américain.e.s sont invité.e.s à observer les populations de monarques et à repérer les œufs, les chenilles, les chrysalides et les papillons sur des plants d’asclépiades.

Cette activité qui se tient simultanément au Canada, au Mexique et aux États-Unis permet aux chercheurs et chercheuses de déterminer les zones prioritaires en vue d’y appliquer des mesures de conservation des monarques en Amérique du Nord. Les clichés annuels de monarques et la présence des asclépiades aident à mieux comprendre la dynamique entre les générations estivales et leur habitat de reproduction.

Le Blitz, qui en est à sa 5e édition, a permis de réunir plus de 4 000 observations jusqu’à présent. Les données recueillies sont téléversées sur le site du Réseau trinational de connaissances sur le monarque, où elles sont accessibles à tous ceux et celles qui souhaitent les consulter et les télécharger.

Comment participer ?
Pour participer au Blitz, il vous suffit de partager vos observations sur le site Web de l’un des programmes de science communautaire participants.

Au Canada, il s’agit du programme Mission monarque de l’Insectarium de Montréal, une institution d’Espace pour la vie. À découvrir : les 4 étapes faciles pour participer au Blitz sur le site de Mission monarque.

Dans les médias sociaux, le mot-clic #BlitzMonarque permet de suivre cet effort international en matière de conservation.

Faits concernant le monarque

  • Le monarque pèse moins d’un gramme.
  • Il existe deux voies migratoires reconnues en Amérique du Nord, à l’Est et à l’Ouest.
  • La migration s’effectue sur 3 000 à 5 000 kilomètres et s’étend sur les trois pays.
  • La population migratrice de l’Est a diminué de plus de 80 % en 20 ans.
  • La population de l’Ouest a diminué de 99,9 % depuis les années 1980.
  • Montréal est, depuis 2017, Ville amie des monarques.

Évolution de la population
Des scientifiques ont noté la présence de sites d’hivernage du monarque il y a plus de 200 ans en Californie et en 1975 au Mexique. Depuis, le monarque, qui se déplace entre les trois pays, est devenu une espèce emblématique en Amérique du Nord.

Après une diminution alarmante des populations de monarques au cours des 20 dernières années, celle de l’Est, qui hiverne dans le centre du Mexique, a connu une augmentation significative en 2018-2019 par rapport à l’année précédente. Toutefois, cette population a connu deux baisses consécutives au cours des deux dernières années (53 % en 2019-2020 et 26 % en 2020-2021 par rapport à l’année précédente), et elle demeure bien en deçà des niveaux historiques, ce qui montre que des efforts de conservation sont encore nécessaires afin que la tendance s’inverse et devienne positive.

En même temps, la population de monarques de l’Ouest, qui se reproduit à l’ouest des Rocheuses et qui hiverne sur la côte californienne, est proche de l’extinction puisque seulement 1 914 monarques ont été signalés lors de la dernière édition du Western Monarch Thanksgiving Count (Recensement des populations de monarques de l’Ouest à l’Action de grâces), soit une baisse consternante de 99,9 % depuis les années 1980. La participation du public aux programmes de science communautaire sur la côte Ouest est plus importante que jamais pour élucider ce déclin dramatique de la population et y remédier.

Une importante collaboration
Le Blitz est une initiative du Partenariat scientifique trinational pour la conservation du monarque qu’a conclu la Commission de coopération environnementale (CCE). Dans le cadre du Blitz, les scientifiques de l‘Insectarium de Montréal/Espace pour la vie, d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), de Monarch Joint Venture, de Journey North, de US Fish and Wildlife Service, de Xerces Society for Invertebrate Conservation et de Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas invitent le public à les aider à connaître la répartition des monarques et des asclépiades à l’échelle de l’Amérique du Nord.

À propos d’Espace pour la vie
Espace pour la vie regroupe le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces cinq institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.

SOURCE Espace pour la vie

Les chauves-souris et les autres animaux sauvages pourraient avoir la rage. Évitez leur contact!

Les chauves-souris et les autres animaux sauvages pourraient avoir la rage. Évitez leur contact!

La saison estivale est amorcée, les sorties extérieures sont plus fréquentes ainsi que le risque de contacts avec les animaux. La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière tient à rappeler à la population les comportements sécuritaires à adopter afin de prévenir le risque d’exposition au virus de la rage.

Ce virus se transmet généralement par la salive d’un animal infecté lors d’une morsure, d’une griffure ou d’un contact avec une plaie ouverte ou une muqueuse (bouche, nez, yeux).

Prévenir les morsures et la rage

  • Évitez d’approcher, de toucher, de caresser, de nourrir ou de soigner des animaux inconnus, errants ou sauvages, même s’ils semblent inoffensifs.
  • Gardez les chiens attachés ou en laisse dans un endroit à l’abri des animaux sauvages.
  • Apprenez aux enfants les comportements sécuritaires à adopter envers les animaux et ne laissez jamais les jeunes enfants sans surveillance en présence d’un animal. Des outils éducatifs sont disponibles sur le Web.
  • Empêchez les ratons laveurs, les mouffettes et les chauves-souris de s’approcher des habitations et des lieux abritant des animaux domestiques en bloquant les voies d’accès aux bâtiments et aux poubelles. Pour en savoir plus, consultez la page des Solutions dissuasives du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Mesures à prendre si vous avez été mordu ou griffé par un animal ou si vous avez été possiblement en contact avec une chauve-souris :

  1. Même si la plaie vous semble sans gravité, nettoyez-la immédiatement à grande eau et au savon pendant 10 à 15 minutes. Lors de contact avec une chauve-souris, la plaie est souvent non visible, mais peut être à risque.
  2. Contactez rapidement le Service Info-Santé, en composant le 811, option 1. Il est important d’agir rapidement à la suite d’une morsure animale et avant l’apparition des symptômes, puisqu’il n’existe aucun traitement contre la rage. Il faut être vacciné rapidement pour prévenir l’apparition de la maladie. L’infirmière d’Info-Santé vous informera s’il est nécessaire que vous consultiez un professionnel de la santé.

Pour plus de renseignements sur la prévention des morsures animales et de la rage, consultez les sites et le document suivants :

Source : Direction de santé publique du CISSS de Lanaudière

Baignade en eau naturelle Méfiez-vous de la qualité de l’eau et des risques pour la santé!

Baignade en eau naturelle Méfiez-vous de la qualité de l’eau et des risques pour la santé!

En période de chaleur, la baignade en eau libre est une activité particulièrement appréciée, mais s’informer de la qualité de l’eau avant de s’y baigner permet d’éviter des problèmes de santé.

Risques pour la santé d’une baignade en eau naturelle (lac, rivière, bassin naturel)

Les problèmes de santé les plus fréquents associés à la baignade en eau contaminée sont la gastro-entérite (diarrhée, crampes abdominales, nausées, vomissements) et les infections aux yeux, aux oreilles, au nez ou à la gorge, et de la peau (dermatite).

Conseils avant la baignade

Informez-vous de la présence possible de micro-organismes dans l’eau. On peut retrouver les informations sur la qualité de l’eau dans les lacs des différentes régions du Québec en consultant ce site :
https://www.environnement.gouv.qc.ca/programmes/env-plage/index.asp.

Sélectionnez des plages avec une cote de meilleure qualité bactériologique, c’est-à-dire celles qui sont classées A ou B.

Il faut s’abstenir de se baigner là où il y a de l’écume à la surface ou de l’eau d’apparence verte, surtout s’il y a une pancarte y interdisant la baignade.

Conseils pendant la baignade
Évitez d’avaler de l’eau. À la sortie de l’eau, essuyez-vous vigoureusement avec une serviette pour prévenir la dermatite du baigneur.

Mesures spéciales COVID-19

  • Il n’y a pas de preuve que la COVID-19 est transmise via l’eau de baignade.
  • Il ne faut pas fréquenter les lieux de baignade si vous êtes atteints de la COVID19, si vous êtes en isolement ou si vous présentez des symptômes de la COVID-19.
  • Le partage de matériel de natation (lunettes, tuba, serviettes, flotteurs) avec d’autres personnes devrait être évité.

Il est déconseillé de se baigner dans les sites non aménagés et non surveillés adéquatement. Les jeunes enfants devraient être surveillés en tout temps par un adulte, afin de prévenir le risque de noyade.

Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière

 

Protéger la santé des végétaux tout au long de l’été en gardant un œil sur l’avenir

Protéger la santé des végétaux tout au long de l’été en gardant un œil sur l’avenir

En ce début d’été, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) souhaite rappeler aux Canadiennes et Canadiens ce qu’ils peuvent faire pour protéger la santé des végétaux. Il est important de prévenir l’introduction et la propagation d’insectes, de plantes, de mollusques et de maladies envahissants pour le maintien des précieuses ressources végétales du Canada.

Les phytoravageurs envahissants sont plus actifs au Canada pendant les mois d’été. L’ACIA encourage les Canadiens à se joindre au mouvement pour la protection des végétaux et à aller en plein air cet été pour vérifier de façon proactive les arbres, les parcs et les jardins de leur collectivité. Vérifiez aussi les véhicules, l’équipement et les autres choses que vous avez entreposés à l’extérieur, surtout avant de traverser le pays ou la frontière, afin de ne pas rapporter des « invités » indésirables, comme la spongieuse européenne, les graines de mauvaises herbes et de la terre. Familiarisez-vous avec les ravageurs envahissants dans votre région et signalez les observations qui peuvent être nouvelles, comme le fulgore tacheté. Certains ravageurs, comme l’agrile du frêne, pourraient vous suivre si vous transportez du bois de chauffage. Lorsque vous partez en camping ou en voyage au chalet cet été, n’oubliez pas d’acheter ou de ramasser votre bois de chauffage à l’endroit où vous le brûlerez.

Chacun a un rôle à jouer dans la protection des forêts, de l’agriculture et de l’environnement du Canada. Les livres d’activités des héros de la santé des végétaux de l’ACIA sont une excellente façon de s’amuser et d’aider à enseigner aux enfants comment les plantes sont à la base de tous les êtres vivants.

La liste complète des ravageurs envahissants que l’ACIA surveille est disponible en ligne. Les fiches de renseignements sur les phytoravageurs et les cartes de phytoravageurs envahissants de l’ACIA fournissent plus de renseignements sur ce qu’il faut surveiller et ce qu’il faut déclarer. Signalez les insectes ou les dommages inhabituels aux arbres en utilisant le site Web ou les médias sociaux de l’ACIA ou au moyen d’applications comme iNaturalist et EDDmaps.

Les plantes sont la base de la vie. La célébration de l’Année internationale de la santé des végétaux a été une occasion extraordinaire pour les ministères, les organismes sans but lucratif et d’autres organisations de souligner l’importance de la protection des végétaux au cours des 18 derniers mois. En travaillant ensemble pour protéger la santé des végétaux, nous jetons les bases d’un avenir meilleur.

Citations

« Aider à prévenir la propagation des ravageurs envahissants au Canada est une chose que nous pouvons tous faire. Passez le mot sur la protection des plantes afin qu’ensemble, nous puissions protéger nos forêts, notre agriculture et notre sécurité alimentaire. Bien que l’Année internationale de la santé des végétaux soit terminée, nous tenons à exprimer notre appréciation renouvelée pour nos espaces verts, notre collaboration et la protection de nos ressources végétales. »

– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« La protection des végétaux est essentielle au maintien de notre santé, de notre environnement et de notre économie. Au-delà de l’Année internationale de la santé des végétaux, chacun d’entre nous peut faire sa part pour empêcher la propagation des espèces exotiques envahissantes, dont celles qui menacent la santé des végétaux. En prenant dès maintenant des mesures pour lutter contre les phytoravageurs envahissants, nous pouvons soutenir la santé des végétaux et conserver la biodiversité au Canada. »

– L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

Faits en bref

  • L’Année internationale de la santé des végétaux a attiré l’attention du monde entier sur la nécessité de protéger la santé des végétaux pour aider à mettre fin à la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique. Elle a été prolongée jusqu’au 1er juillet 2021 en raison de la pandémie mondiale.
  • Les Canadiens peuvent aider à protéger nos plantes de différentes façons :
  • Le Canada, les États-Unis et le Mexique travaillent au sein de l’Organisation nord-américaine pour la protection des plantes (ONAPP) pour protéger la santé des végétaux en Amérique du Nord (en anglais et en espagnol seulement).
  • L’ACIA, qui est l’organisation nationale pour la protection des végétaux du Canada, est responsable d’établir et de mettre en œuvre des règlements, des politiques et des programmes phytosanitaires qui sont conformes aux normes internationales et aux règles commerciales.

Liens connexes

SOURCE Agence canadienne d’inspection des aliments

Se protéger des piqûres de tiques pour prévenir la maladie de Lyme : ce que vous devez savoir

Se protéger des piqûres de tiques pour prévenir la maladie de Lyme : ce que vous devez savoir

La Direction de santé publique de Lanaudière tient à rappeler à la population l’importance de se protéger contre les piqûres de tiques, car ces insectes peuvent transmettre la maladie de Lyme.

Situation pour Lanaudière

Les villes de Terrebonne et de Mascouche sont maintenant considérées comme zone à risque significatif d’acquisition de la maladie de Lyme. La carte présentant les secteurs à risque d’acquisition de la maladie de Lyme par municipalité est accessible en visitant le https://www.inspq.qc.ca/zoonoses/maladie-de-lyme.

Nombre de cas dans la région

Au cours des deux dernières années, 17 des 29 cas de maladie de Lyme qui ont été déclarés à la Direction de santé publique étaient d’acquisition probable dans la région.

Les tiques porteuses de la maladie de Lyme

La maladie de Lyme est transmise par la piqûre de la tique à pattes noires, si celle-ci est porteuse d’une bactérie nommée Borrelia burgdorferi. Une tique adulte peut mesurer entre 1 et 3 millimètres.

On les retrouve principalement dans les hautes herbes et les autres végétaux sur le sol, où elles attendent pour s’agripper à la peau. Dans les heures qui suivent, elles se gorgent de sang, pouvant tripler leur volume. La tique a alors l’apparence d’une boule de sang de quelques millimètres. Si une piqûre survient, il faut retirer la tique. Pour savoir comment retirer une tique accrochée à la peau de façon sécuritaire et pour connaître les recommandations à la suite de son retrait, rendez-vous au https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-et-environnement/retraitdune-tique-en-cas-de-piqure.

Un antibiotique peut alors être prescrit en prévention pour éviter de contracter la maladie de Lyme si vous avez eu une piqûre de tique dans les zones identifiées à risque. Certains critères doivent être respectés pour avoir accès à ce traitement préventif. Pour plus informations, composez le 811 ou consultez votre médecin de famille.

Manifestations cliniques

La personne qui se fait piquer par une tique peut remarquer une rougeur sur la peau qui peut prendre la forme d’une cible. Cela cause peu ou pas de douleur, ni de démangeaison et dure au moins 2 jours. Entre 3 et 30 jours à la suite de la piqûre de la tique, la fièvre, des maux de tête, de la fatigue et des courbatures peuvent survenir.

Lorsque détectée à un stade précoce, l’infection se traite à l’aide d’antibiotiques. Si elle n’est pas détectée et traitée rapidement, des complications peuvent survenir, comme des problèmes cardiaques, neurologiques et articulaires. Ils sont parfois irréversibles.

Pour en savoir davantage sur les symptômes de la maladie de Lyme et pour savoir quand consulter, visitez le www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/maladie-delyme.

Moyens de protection lors d’activités à l’extérieur

Pour mieux se protéger des piqûres, voici des habitudes à adopter :

  • Marcher de préférence dans les sentiers et éviter les herbes hautes;
  • Utiliser un chasse-moustiques sur les parties exposées du corps;
  • Porter un chapeau, des souliers fermés ainsi que des vêtements de couleur claire;
  • Entrer son chandail dans son pantalon et le bas de son pantalon dans ses chaussettes ou ses bottes;
  • Au retour d’une activité à l’extérieur, examiner vêtements et équipement, et inspecter son corps dans la douche ou dans son bain. Ne pas oublier les animaux de compagnie;
  • Éviter l’accumulation de feuilles mortes et de broussailles sur votre terrain;
  • Couper les herbes hautes et tondre le gazon régulièrement;
  • Aménager les aires de jeux des enfants loin des arbres, car les tiques préfèrent les endroits boisés;
  • Si une tique s’est accrochée à la peau, la retirer minutieusement avec une pince fine, en évitant de presser son corps. Consulter rapidement si vous demeurez en zone à risque.

La prévention des piqûres de tiques et la surveillance de l’apparition de symptômes demeurent primordiales pour prévenir la maladie de Lyme. Pour toute question si vous présentez des symptômes de la maladie de Lyme après avoir été exposé à des tiques, composez le 811, option 1, pour communiquer avec Info-Santé ou communiquez avec votre médecin de famille.

Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière

Modification de l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité

Modification de l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a décidé de modifier l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité. Cette décision, prise en collaboration avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), entraîne donc la modification du territoire touché par l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité. Compte tenu des conditions météorologiques qui ont évolué dans le sud du Québec, la mesure sera modifiée à compter du 9 juin à 18 h.

Les secteurs maintenant visés par cette mesure correspondent aux MRC et territoires suivants :

NORD-DU-QUÉBEC : Jamésie (991) – au sud de la latitude 51º, Eeyou Istchee (WaswanipiMistissini, Oujé-Bougoumou) (993).

CÔTE-NORD : La Haute-Côte-Nord (95), Manicouagan (96) et Sept-Rivières (971) – au sud de la latitude 51º.

SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Le Domaine-du-Roy (91), Maria-Chapdelaine (92) – au sud de la latitude 51º, Lac-Saint-Jean-Est (93), Saguenay (941), Le Fjord-du-Saguenay (942) – au sud de la latitude 51º.

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : Témiscamingue (85), Rouyn-Noranda (86), Abitibi-Ouest (87), Abitibi (88), La Vallée-de-l’Or (89).

MAURICIE : Mékinac (35), Shawinigan (36), Trois-Rivières (371), Les Chenaux (372), Maskinongé (51), La Tuque (90).

CAPITALE-NATIONALE : Charlevoix-Est (15), Charlevoix (16), L’Île-d’Orléans (20), La Côte-de-Beaupré (21), La Jacques-Cartier (22), Québec (23), Portneuf (34).

BAS-SAINT-LAURENT : La Matapédia (07), La Matanie (08), La Mitis (09), Rimouski-Neigette (10), Les Basques (11), Rivière-du-Loup (12), Témiscouata (13), Kamouraska (14).

GASPÉSIE-ÎLES-DE-LA-MADELEINE : Le Rocher-Percé (02), La Côte-de-Gaspé (03), La Haute-Gaspésie (04), Bonaventure (05), Avignon (06).

OUTAOUAIS : Papineau (80), Gatineau (81), Les Collines-de-l’Outaouais (82), La Vallée-de-la-Gatineau (83), Pontiac (84).

LAURENTIDES : Deux-Montagnes (72), Thérèse-De Blainville (73), Mirabel (74), La Rivière-du-Nord (75), Argenteuil (76), Les Pays-d’en-Haut (77), Les Laurentides (78), Antoine-Labelle (79).

LANAUDIÈRE : D’Autray (52), L’Assomption (60), Joliette (61), Matawinie (62), Montcalm (63), Les Moulins (64).

CHAUDIÈRE-APPALACHES : L’Islet (17), Montmagny (18), Bellechasse (19), Les Etchemins (28).

Consultez la carte du territoire visé ici.

Présentement, 14 incendies sont en activité au Québec. Depuis le début de la saison de protection, 323 incendies de forêt ont touché 2262,4 hectares. La moyenne des dix dernières années à la même date est de 189 feux pour une superficie de 3448,4 hectares.

La collaboration de tous est essentielle pour que l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt soit respectée. Cette mesure a pour but de limiter les risques d’incendie de forêt. Rappelons qu’en vertu de l’article 239 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (chapitre A-18.1), quiconque contrevient à une ordonnance d’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité de celle-ci ou de toute autre mesure rendue par le ministre est passible, outre le paiement des frais, d’une amende.

Source : Service de la prévention et des communications de la Société de protection des forêts contre le feu