Les espèces végétales envahissantes peuvent être dévastatrices et ravager les autres plantes, la biodiversité, les zones humides et les champs des agriculteurs.
Les espèces envahissantes sont plus qu’une nuisance pour les jardiniers et les producteurs agricoles : elles peuvent supplanter la végétation indigène environnante, détruisant d’importants habitats naturels et leur faune. Ces plantes entrent en compétition avec les cultures et les fleurs indigènes pour la lumière du soleil, l’humidité et les éléments nutritifs.
Selon le ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, l’impact économique des plantes envahissantes présentes dans les cultures et les pâturages s’élève à 2,2 milliards de dollars chaque année. En effet, ces plantes réduisent le rendement et la qualité des cultures, tout en augmentant les coûts de désherbage et de récolte.
Un exemple est le panais sauvage, un membre de la famille des carottes et du persil qui forme des peuplements denses capables de se répandre rapidement. Cette plante, originaire d’Europe et d’Asie, a été introduite en Amérique du Nord par les colons européens. À l’origine, le panais sauvage était cultivé pour sa racine comestible, mais il est devenu incontrôlable et s’est répandu dans tout le Canada.
Les graines du panais sauvage se propagent facilement par le vent et l’eau, ou même par un équipement tel qu’une tondeuse. Bien que la racine de cette plante soit comestible, sa sève peut provoquer une réaction de la peau humaine à la lumière du soleil, ce qui entraîne des brûlures, des éruptions ou des ampoules.
Comme de nombreuses espèces envahissantes ont des effets négatifs tels que ceux-ci, il est impératif de les éradiquer immédiatement. S’il s’agit d’une petite infestation, il peut être possible de déterrer les racines au printemps, mais la lutte mécanique est souvent difficile en présence d’une grande infestation.
Dans la plupart des cas, les herbicides sont le meilleur moyen de lutter contre les espèces envahissantes. Contrairement aux autres méthodes d’élimination, ils s’attaquent littéralement à la racine du problème, tuant efficacement la plante entière.
Il faut savoir que ces outils sont sûrs à utiliser. Avant de pouvoir être vendu dans notre pays, tout pesticide doit être approuvé par Santé Canada. Notre processus de règlementation est rigoureux, reconnu dans le monde entier, et garantit que tous les pesticides utilisés au pays sont sans danger pour la population et l’environnement.
Source: L’Edition Nouvelles