Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

L’herbe à poux est une plante vivace et envahissante qui gagne du terrain chaque année et qui fait la vie dure à près d’un million Québécois(es) à l’approche ou au cours de la saison estivale. Environ 13% de la population québécoise est affectée par la rhinite allergique majoritaire causée par cette plante.

L’Association pulmonaire du Québec (APQ), en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et l’arrondissement de Ville-Marie, ville hôte de la campagne 2020, lance sa 14e campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux.

Pour le Dr Horacio Arruda, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint  au Ministère de la Santé et des Services sociaux : « Les changements climatiques amènent un étalement des endroits où se retrouvent les plantes comme l’herbe à poux. Ces changements prolongeront aussi les saisons de pollen. Des études ont d’ailleurs démontré une baisse des allergies et de consommations de médicaments liée à l’arrachage de cette plante. Pensez aux nouvelles générations. Des villes font des efforts, les citoyens sont aussi invités à arracher la plante sur leur terrain s’il y en a. Au nom de ceux qui voient leurs allergies diminuer, merci ».

« Ville-Marie est impliqué depuis plusieurs années et redouble d’efforts pour combattre l’herbe à poux, d’ajouter la mairesse de Montréal et de Ville-Marie, madame Valérie Plante. Tant les équipes de la Direction des Travaux publics de l’Arrondissement que nos trois (3) éco-quartiers interviennent afin d’endiguer le phénomène, que ce soit directement sur le domaine public ou en matière de sensibilisation auprès des résident(e)s. Il est primordial d’apprendre à reconnaître cette plante afin de limiter son effet sur la santé de la population. En rejoignant la campagne de l’Association pulmonaire du Québec, les villes et les municipalités s’engagent à informer le public sur cette plante, notamment pour savoir comment l’identifier, la contrôler et l’arracher. Je les invite toutes à se joindre à nous pour sensibiliser leurs citoyen(ne)s aux méfaits de cette plante. ».

« L’herbe à poux entraîne des coûts de santé évalués à plus de 240 millions de dollars au Québec. L’allergie à l’herbe à poux affecte 1 Québécois sur 8, soit plus de 1 million de personnes dans la province ! Chez ces personnes, elle cause plusieurs symptômes désagréables tels que : l’écoulement nasal et des picotements ou des éternuements. Pour les gens aux prises avec une problématique telle l’asthme, l’allergie à l’herbe à poux peut même être un déclencheur d’une crise, qui amène quant à elle difficulté respiratoire importante, tirage essoufflement, oppression thoracique», de conclure Dominique Massie, directrice générale de l’Association pulmonaire du Québec.

Alerte rouge! Il faut vite l’éliminer !
Pour éviter la prolifération de cette mauvaise herbe, il est essentiel de l’arracher sinon de la tondre dès qu’elle pousse, et surtout avant qu’elle se mette à fleurir en août. Minimalement, deux périodes de tonte sont suggérées, soit à la mi-juillet et à la mi-août. Les fleurs mâles libèrent de grandes quantités de pollen que le vent peut disperser jusqu’à 1 km. L’herbe à poux, contrairement à l’herbe à puce, est sans danger au toucher. Ses feuilles, dentelées et minces, sont d’un vert uniforme. Sa tige est poilue. Elle mesure entre 10 centimètres et 2 mètres (70 cm en moyenne), et pousse dans des milieux arides et ensoleillés, ainsi que dans des sols pauvres, comme les abords des trottoirs, les ruelles et les terrains vacants.

Comment vaincre l’herbe à poux?
Outre l’arrachage, un bon moyen de combattre l’herbe à poux est de planter sur les sites infestés des semences d’autres plantes, comme le trèfle, le gazon ou le sarrasin. Les personnes allergiques devraient réserver les activités extérieures pour la fin de l’après-midi et n’ouvrir leurs fenêtres que tôt le matin ou tard le soir. Elles doivent aussi éviter de faire sécher les vêtements à l’extérieur dès que la plante entame sa floraison, vers la mi-juillet, et ce, jusqu’aux premières gelées.

Site Web : herbapoux.ca.

SOURCE: Ville de Montréal – Arrondissement de Ville-Marie

Apprenez-en plus sur le papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec

Apprenez-en plus sur le papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec

La Société d’entomologie du Québec tiendra, du 20 au 26 juin 2020, le Blitz Amiral, soit une semaine de recensement du papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec. La population québécoise dans son ensemble est invitée à partager ses observations de ce papillon sur le site d’iNaturalist. Vos observations contribueront à l’acquisition de données qui aideront les scientifiques à mieux connaître l’aire de répartition et les habitats occupés par cette espèce. Par la même occasion, le Blitz Amiral permettra à la population d’en connaître davantage sur leur futur insecte emblème!

Le Québec possède déjà trois emblèmes nationaux officiels : le bouleau jaune, le harfang des neiges et l’iris versicolore. Il y a quelques années, le papillon amiral a été choisi par un vote démocratique pour devenir l’insecte emblème du Québec. « Des démarches sont présentement en cours pour obtenir sa reconnaissance officielle par l’Assemblée nationale du Québec », affirme Raymond-Marie Duchesne, président-sortant de la Société d’entomologie du Québec.

Avec plus de 30 000 espèces présentes au Québec, les insectes constituent la plus riche et belle diversité animale de la province. Tantôt aimés (les papillons sont sûrement le meilleur exemple), tantôt détestés (pensons aux maringouins et aux mouches noires), les insectes jouent des rôles majeurs dans le maintien des écosystèmes, notamment dans la pollinisation. En bref, ils sont essentiels à notre présence sur Terre. Or, depuis quelques années, nous observons un déclin mondial des populations d’insectes. « Doter le Québec d’un emblème entomologique constituerait une reconnaissance de l’importance de la biodiversité en général », affirme Annie-Ève Gagnon, présidente de la Société d’entomologie du Québec.

Le papillon amiral se retrouve partout au Québec, près des sentiers en bordure des forêts de feuillus et des forêts mixtes. Les données sur sa distribution actuelle sont parcellaires et une meilleure connaissance de sa répartition permettrait de mieux protéger l’espèce et de mieux la faire connaître auprès de la population. Pour le reconnaître, l’amiral se distingue par ses bandes blanches sur ses deux paires d’ailes noires ainsi que ses points bleus et rouge le long de la bordure de ses ailes postérieures. Pour participer au Blitz Amiral, il suffit de prendre une photo du papillon, de noter l’emplacement et de la soumettre au projet sur la plateforme iNaturalist. Vous pouvez aussi tout simplement suivre le Blitz sur les réseaux sociaux à l’aide du mot-clic #BlitzAmiral.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de la Société d’entomologie du Québec.

Le Blitz Amiral est une initiative de la Société d’entomologie du Québec, en collaboration avec l’Insectarium de Montréal, l’Association des entomologistes amateurs du Québec et la Société d’entomologie du Canada.

SOURCE Société d’entomologie du Québec

Partez en Mission monarque!

Partez en Mission monarque!

Participez au Blitz international de suivi du monarque et renouez avec le plein air!

Joignez-vous aux milliers de bénévoles du Canada, du Mexique et des États-Unis, du 24 juillet au 2 août 2020, pour participer à la quatrième édition annuelle du Blitz international de suivi du monarque (le « Blitz »). Compte tenu de la capacité limitée à effectuer des travaux de recherche sur le terrain dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, les chercheurs ont plus que jamais besoin de vos observations.

« Nous devons mieux connaître la répartition du monarque dans son aire de reproduction en Amérique du Nord. Chaque observation compte, même si vous la faites dans votre cour », a déclaré Alessandro Dieni, coordonnateur du programme Mission monarque à Espace pour la vie pour l’Insectarium de Montréal.

Pour participer au Blitz, au Canada, soumettez vos données sur le site de Mission monarque. À l’est des Rocheuses aux États-Unis, soumettez vos observations sur le site du Monarch Larva Monitoring Project, et à l’ouest des Rocheuses, sur le site du Western Monarch and Milkweed Mapper. Au Mexique, soumettez vos données sur le site de Naturalista. En plus de saisir vos données par l’intermédiaire de ces programmes, vous pouvez promouvoir et suivre le Blitz sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #BlitzMonarque.

« Le majestueux monarque est le fleuron de la conservation des pollinisateurs en Amérique du Nord et un symbole de la coopération internationale. Joignez-vous aux autres participants qui aident à préserver sa migration spectaculaire en contribuant au Blitz international de suivi du monarque », affirme Katie-Lyn Bunney, coordonnatrice de l’éducation à la Monarch Joint Venture.

Pendant une semaine, le Blitz invite les Nord-Américains à repérer des œufs, des chenilles, des chrysalides et des papillons monarques sur les plants d’asclépiades. Leurs observations permettront aux chercheurs de déterminer les zones prioritaires où il faudra appliquer des mesures de conservation des monarques. Les données recueillies pendant le Blitz seront transférées sur le site du Réseau trinational de connaissances sur le monarque, où tout le monde pourra les consulter et les télécharger.

Pour le Blitz de cette année, nous tenons à souligner que votre bien-être, comme celui des personnes de votre entourage, passe avant tout. Avant de participer à des activités, veuillez consulter et respecter minutieusement les mesures recommandées par les autorités de santé et de sécurité de votre région concernant la COVID-19.

Le Blitz est une initiative du Partenariat scientifique trinational pour la conservation du monarque mis sur pied par la Commission de coopération environnementale (CCE). Dans le cadre du Blitz, les scientifiques de l’Insectarium de Montréal/Espace pour la vie, d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), de la Monarch Joint Venture, de Journey North, de l’US Fish and Wildlife Service (Service des pêches et de la faune des États-Unis), de la Xerces Society for Invertebrate Conservation et de la Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas (CONANP, Commission nationale des aires naturelles protégées) du Mexique invitent le public à les aider à connaître la répartition des monarques et de l’asclépiade à l’échelle de l’Amérique du Nord.

STATISTIQUES SUR L’HIVERNAGE

Des scientifiques ont noté la présence de sites d’hivernage du monarque il y a plus de 200 ans en Californie, et en 1975 au Mexique. Depuis, le monarque est devenu une espèce emblématique en Amérique du Nord.

Après une diminution alarmante des populations de monarques au cours des 20 dernières années, celle de l’Est, qui hiverne dans le centre du Mexique, a connu une augmentation importante en 2018. Toutefois, la population a diminué de 53 % l’an dernier par rapport à 2018 et demeure bien en deçà des niveaux historiques, ce qui montre que des efforts de conservation sont encore nécessaires pour atteindre une tendance positive.

En même temps, la population de monarques de l’Ouest, qui se reproduit à l’ouest des Rocheuses et qui hiverne le long de la côte californienne, continue de se situer à moins de 1 % de son niveau historique pour une deuxième année consécutive. La participation du public aux programmes de science communautaire sur la côte Ouest est plus importante que jamais pour aider à comprendre les raisons de ce déclin dramatique de la population et à y remédier.

FAITS CONCERNANT LE BLITZ DE SUIVI DU MONARQUE DE 2019

La science participative, aussi appelée « science citoyenne », désigne le processus dans le cadre duquel des non-scientifiques contribuent activement et bénévolement à des projets de recherche.

Voici quelques faits relatifs au Blitz de suivi du monarque de 2019, une initiative de science participative :

  • 1 436 participants au Canada, au Mexique et aux États-Unis
  • 2 725 observations
  • 59 176 plants d’asclépiades recensés
  • 32 883 monarques observés
  • 12 708 œufs
  • 14 164 chenilles
  • 538 chrysalides
  • 5 506 papillons

FAITS CONCERNANT LE MONARQUE

  • Le monarque pèse moins d’un gramme.
  • Il existe deux voies migratoires reconnues en Amérique du Nord, à l’Est et à l’Ouest.
  • La migration couvre de 3 000 à 5 000 kilomètres (2 000 à 3 000 milles) et s’étend sur trois pays.
  • La population migratrice de l’Est a diminué de plus de 80 % en 20 ans.
  • La population de l’Ouest a diminué de 99 % depuis les années 1980.
  • Tout le monde peut aider le monarque en contribuant à la science participative, en créant des habitats favorables aux monarques et en relayant l’information.


SOURCE Espace pour la vie

C’est le temps de la nature

C’est le temps de la nature

Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature.

Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’une Journée mondiale de l’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie.

L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.

Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité : c’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.

La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important.

Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?

Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine.Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes.

Cependant, nous n’avons pas pris soin de la nature. Nous sommes témoins de feux de brousse sans précédent au Brésil, en Californie et en Australie, à des invasions de criquets dans la Corne de l’Afrique, et à la destruction des coraux : les récifs meurent.

La maladie à coronavirus (COVID-19) montre que la santé de la planète est liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles nous parviennent par l’intermédiaire des animaux.

L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains.

En 2016, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que l’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.

La nature nous envoie un message.

Source : Fonds des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)

Plante potagère : L’aubergine ’Slim Jim’

Plante potagère : L’aubergine ’Slim Jim’

Petites aubergines mauves de forme allongée et à saveur douce.  

  • Catégorie : légumes et fines herbes
  • Hauteur : 70 cm (28 po)
  • Largeur : 45 cm (18 po)
  • Exposition : Soleil
  • Utilisations : potager, contenant

La belle productive

Selon certaines sources, cette sélection d’aubergine très particulière a pour origine le sud de l’Italie et aurait été introduite par la compagnie italienne de semences Fratelli Ingegnoli. Son feuillage marqué de violet ou de pourpre foncé est aussi ornemental que le plant est productif. La floraison de cette aubergine originale est composée de belles fleurs pourpres. Ce cultivar produit des grappes de petits fruits violet clair de forme allongée, à la peau très fine. On peut consommer les fruits comme des «bébés aubergines» ou les laisser prendre de la maturité pour obtenir de plus gros fruits. On peut donc les récolter entre 5 et 12 cm de longueur. Le temps de maturité est précoce, soit d’environ 60 jours après la transplantation et la saveur douce de sa chair est très appréciée. C’est une plante gagnante cultivée en contenant sur une terrasse, sur un balcon ou dans le potager. Sa taille sera alors plus limitée pouvant atteindre 30 cm de hauteur et de largeur. L’aubergine se cultive dans un endroit chaud, donc sous une exposition ensoleillée, dans un sol riche et humifère.

Cette plante fait partie de la cuvée 2020 des Exceptionnelles®

Comment éliminer les espèces envahissantes de votre jardin

Comment éliminer les espèces envahissantes de votre jardin

Les espèces végétales envahissantes peuvent être dévastatrices et ravager les autres plantes, la biodiversité, les zones humides et les champs des agriculteurs.

Les espèces envahissantes sont plus qu’une nuisance pour les jardiniers et les producteurs agricoles : elles peuvent supplanter la végétation indigène environnante, détruisant d’importants habitats naturels et leur faune. Ces plantes entrent en compétition avec les cultures et les fleurs indigènes pour la lumière du soleil, l’humidité et les éléments nutritifs.

Selon le ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, l’impact économique des plantes envahissantes présentes dans les cultures et les pâturages s’élève à 2,2 milliards de dollars chaque année. En effet, ces plantes réduisent le rendement et la qualité des cultures, tout en augmentant les coûts de désherbage et de récolte.

Un exemple est le panais sauvage, un membre de la famille des carottes et du persil qui forme des peuplements denses capables de se répandre rapidement. Cette plante, originaire d’Europe et d’Asie, a été introduite en Amérique du Nord par les colons européens. À l’origine, le panais sauvage était cultivé pour sa racine comestible, mais il est devenu incontrôlable et s’est répandu dans tout le Canada.

Les graines du panais sauvage se propagent facilement par le vent et l’eau, ou même par un équipement tel qu’une tondeuse. Bien que la racine de cette plante soit comestible, sa sève peut provoquer une réaction de la peau humaine à la lumière du soleil, ce qui entraîne des brûlures, des éruptions ou des ampoules.

Comme de nombreuses espèces envahissantes ont des effets négatifs tels que ceux-ci, il est impératif de les éradiquer immédiatement. S’il s’agit d’une petite infestation, il peut être possible de déterrer les racines au printemps, mais la lutte mécanique est souvent difficile en présence d’une grande infestation.

Dans la plupart des cas, les herbicides sont le meilleur moyen de lutter contre les espèces envahissantes. Contrairement aux autres méthodes d’élimination, ils s’attaquent littéralement à la racine du problème, tuant efficacement la plante entière.

Il faut savoir que ces outils sont sûrs à utiliser. Avant de pouvoir être vendu dans notre pays, tout pesticide doit être approuvé par Santé Canada. Notre processus de règlementation est rigoureux, reconnu dans le monde entier, et garantit que tous les pesticides utilisés au pays sont sans danger pour la population et l’environnement.

Source: L’Edition Nouvelles

Plante potagère : La tomate ‘Green Doctors’

Plante potagère : La tomate ‘Green Doctors’

Tomates sucrées et légèrement ovales, avec une chair ferme et juteuse de couleur vert kiwi et la peau presque transparente.

Informations sur la plante :

  • Catégorie : Légumes et fines herbes
  • Hauteur : 1,2 à 1,5 m  
  • Largeur : 60 à 75 cm  
  • Étalement : 60 à 90 cm
  • Exposition : Soleil

La belle verte

Le nom du cultivar honore les docteurs Amy Goldman et Carolyn Male, des auteures et expertes renommées dans l’univers des tomates, qui ont découvert cette sélection, une mutation de la tomate ‘Dr. Carolyn’. Elle a été introduite en 2007, à Rhinebeck dans l’état de New York. C’est une tomate de type cerise qui produit des grappes de six à dix petits fruits, vert brillant, dont l’épiderme est transparent. Les fruits étant verdâtres, ils échappent à l’attention des écureuils ce qui est fort apprécié par les jardiniers qui sont aux prises avec ce problème. Les fruits, un peu allongés, mesurent 2 cm de diamètre. La chair est juteuse et sucrée, presqu’une confiserie. Si on attend que des stries jaunes apparaissent sur l’épiderme de la tomate, le fruit est encore plus savoureux. Le temps de maturité est entre 75 à 80 jours. C’est un plant vigoureux au port indéterminé.

Cette plante fait partie de la cuvée 2020 des Exceptionnelles®

Cinq conseils pour protéger votre chalet des dommages causés par les intempéries

Cinq conseils pour protéger votre chalet des dommages causés par les intempéries

La saison des vacances au chalet approche. Protéger votre propriété contre les inondations, la grêle et autres phénomènes météorologiques violents est une priorité absolue. Voici quelques démarches pour y arriver.

  1. Prenez soin de la verdure. Être entouré par la nature est l’un des plus beaux avantages d’avoir un chalet. D’un autre côté, ne pas en prendre soin peut être périlleux. Taillez les branches mortes et coupez les arbres morts afin de diminuer les risques   qu’ils tombent sur votre chalet durant une tempête. Des branches ou des feuilles sèches, ainsi que des débris peuvent également causer un incendie.
  2. Vérifiez la météo. Si une tempête sévère est prévue, fixez tous les objets qui peuvent être portés par le vent ou détachés, à l’extérieur comme à l’intérieur. Des objets volants, comme des fauteuils Muskoka, des bacs de recyclage et de l’équipement de pêche peuvent causer des blessures ou des dommages.
  3. Inspectez votre propriété. Assurez-vous que votre terrain est bien nivelé afin que l’eau ne s’accumule pas près des murs de votre chalet. Examinez les terrasses et les entrées pour vous assurer qu’elles ne causent pas l’écoulement de l’eau vers votre habitation.
  4. Élevez vos électroménagers. Haussez le niveau de vos électroménagers, de votre système de chauffage, de votre réservoir d’eau chaude et de vos panneaux électriques en les plaçant sur des morceaux de bois ou des blocs en béton au-dessus du niveau d’une éventuelle crue. Si un objet ne peut pas être soulevé, ancrez-le et protégez-le avec un mur de protection.
  5. Préparez-vous pour la pluie. Assurez-vous que le toit et l’avant-toit sont en bon état et que l’eau se vide lors de pluie sévère et utilisez un tonneau pour récupérer l’eau. Vous pouvez aussi appliquer un produit d’étanchéité autour de vos fenêtres et au bas des portes du rez-de-chaussée.

Allez à canada.ca/semaine-securite-civile pour obtenir plus de renseignements.

Source: L’Edition Nouvelles

Soyez prêt pour les inondations toute l’année

Soyez prêt pour les inondations toute l’année

Les pluies abondantes peuvent causer des inondations, surtout au printemps lorsque la terre est toujours gelée, ou déjà saturée d’eau à cause de tempêtes antérieures. Des inondations peuvent également être causées par la neige qui fond rapidement ou des embâcles. Chaque année,au Canada,  des inondations touchent des centaines de milliers de personnes et entraînent des millions de dollars de dommages.

Heureusement, vous pouvez prendre plusieurs mesures pour protéger votre propriété contre les inondations. Voici les mesures les plus importantes :

  1. Informez-vous des risques. La première étape est de connaître les risques inhérents à votre région. Vous pouvez consulter le site web de Sécurité publique Canada pour en apprendre sur les inondations majeures déjà survenues au pays. De plus, la plupart des provinces et des territoires fournissent des renseignements plus précis en ligne.
  2. Parlez avec votre courtier d’assurance. Vous pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que votre maison et vos biens sont protégés en cas d’inondation. Assurez-vous que votre police d’assurance comprend l’inondation et les dommages causés par l’eau.
  3. Misez sur la simplicité. IlNul besoin d’être une personne experte dans les travaux manuels pour préparer votre maison en cas d’inondation. Par exemple, vous pouvez appliquer un produit d’étanchéité autour de vos fenêtres du sous-sol et au bas des portes du rez-de-chaussée. Vous pouvez également installer des murs de protection contre les crues. Assurez-vous que votre terrain est nivelé afin que l’eau ne s’accumule pas au ras de vos murs.
  4. Faites de l’entretien de base. Procéder à l’entretien extérieur de la maison peut certainement avoir un grand impact lorsque des tempêtes surviennent. Assurez-vous que votre toit et vos gouttières sont en bon état et que les égoûts du sous-sol ne sont pas bloqués ou couverts de débris de toutes sortes. Assurez-vous que votre pompe de puisard fonctionne et installez une pompe à pile en réserve.
  5. Demandez l’aide d’un expert. Si vous avez subi des inondations auparavant, ou si vous avez des problèmes structuraux, dont des fissures dans la fondation, vous devriez recourir à un professionnel. Des ingénieurs, des plombiers ou des maçons peuvent être une aide inestimable. Commencez en embauchant un évaluateur indépendant pour vous aider à trouver la solution la plus rentable.

Allez à canada.ca/semaine-securite-civile pour obtenir plus de renseignements.