Calendrier de semis de légumes et de fines herbes

Calendrier de semis de légumes et de fines herbes

Saviez-vous qu’en règle générale il faut semer du début mars à la fin avril? Cependant, il existe des exceptions. Pour vous guider nous partageons avec vous une liste avec le calendrier de semis de légumes et de fines herbes.

Nous vous recommandons fortement de parler avec votre pépiniériste au moment de l’achat pour recevoir des recommandations plus précises selon la température et votre région.

La haie de cèdre, comment la réussir?

La haie de cèdre, comment la réussir?

Il y a quelques années, vous désiriez un petit coin bien à vous pour profiter de votre liberté à l’abri des regards parfois curieux des autres.  Bref, vous désiriez une intimité à l’abri des autres. Et vous avez pensé à une haie de cèdre. Et maintenant, les petits arbres ont grandi et commencent à envahir tout l’espace, ce que vous n’aviez pas prévu. Vous êtes à la recherche de solutions efficaces, adéquates qui ne risqueront pas de vous faire perdre l’investissement d’autrefois.

Nous sommes là pour vous aider, en vous exposant quelques pistes qui vous orienteront vers le bon choix dans ce que vous allez entreprendre face à votre haie de cèdre.

La haie de cèdre doit être élaguée à bon escient !

Votre cèdre est devenu assez volumineux, et il vous empêche, en ce début d’été, alors que vous vous abandonnez à la belle brise d’été dans votre jardin, de goûter au charme du paysage  estival. Et vous vous dites qu’il est temps d’élaguer cette haie de cèdre.

Si vos lilas ont fleuri, il est temps de vous atteler à la tâche. C’est vrai qu’il n’existe pas de date bien précise pour élaguer une haie de cèdre, mais on fixe cette tâche généralement au moment où les lilas achèvent leur floraison, vers le mois de mai, et cela se termine à la fête de la Saint-Jean Baptiste, autrement dit vers le 24 juin.

Maintenant, si vous examinez votre haie attentivement, vous allez découvrir qu’elle a 2 tonalités de vert : un vert sombre, et cela concerne la partie qui a repoussé les années antécédentes, et un vert plus clair pour les nouvelles branches.

Mais, si vous n’avez pas eu le temps de le faire pendant la saison vernale, ou que vous désirez les tailler à l’image d’une clôture bien rectiligne, vous pourriez aussi élaguer votre haie, à partir de la moitié du mois d’août, jusqu’au mois de septembre. Mais ne tardez pas plus, car la taille encourage la croissance des végétaux, et par conséquent, le froid de l’hiver qui suivra pourrait tuer les nouveaux bourgeons.

A quelle hauteur tailler la haie de cèdre ?

Comme tous les résineux, le cèdre ne peut pas produire de végétations neuves sur ce que l’on désigne par vieux bois, autrement dit les vieux branchages ou les troncs. Il est donc essentiel d’élaguer à l’endroit adéquat pour garder une haie cohérente et sans cavités. La nouvelle pousse des abiétacées se distingue par sa couleur vert clair, c’est dans cette zone que vous devez couper. Il faut enlever environ de 30 % à 50% au maximum de la végétation qui vient de pousser. Et pour que vous arriviez à bien maîtriser votre haie de cèdre, il faut la couper une fois par an.

Accorder une importance à la morphologie

Si vous souhaitez une haie végétale taillée verticalement, sachez que c’est faisable, mais, on ne vous le conseille pas.

Pour garantir une luminosité exemplaire à la haie, vous devez accorder une importance capitale à la forme. Donnez-lui plutôt une forme conique, évasée en bas et étroite au sommet. De cette manière, la lumière va couvrir toute la surface de la haie et elle garantira au cèdre une poussée exemplaire. De même, la base du cèdre demeurera bien dense pour vous  permettre d’être à l’abri des regards indiscrets, et de vous sentir détendu sur votre terrasse.

Il faut élaguer le faîte de cette palissade de cèdre en pointe, et non pas horizontalement. Sinon, l’hiver suivant, la masse de la neige l’endommagerait.

Comment nourrir notre haie de cèdre?

Après avoir terminé votre boulot de jardinier, il faudrait penser à  fertiliser votre haie. Au printemps, vous pouvez placer une pincée de compost à la base de votre haie de cèdre. Ce produit  leur donnera des minéraux indispensables à leur accroissement. Mais, faites très attention et n’ensevelissez pas le col des plants de la haie de cèdre. Essayez de fertiliser vos cèdres avant la mi-juillet car au-delà de cette période, une dose d’engrais, même minime aura le pouvoir  d’accélérer l’accroissement et de multiplier, ainsi le risque de voir apparaître des tiges brunes pendant la saison vernale suivante.

 

L’entretien de la pelouse

L’entretien de la pelouse

Vous venez de semer du gazon et vous désirez prendre soin de votre pelouse afin qu’elle reste toujours aussi attrayante et aussi jeune. Vous savez certainement que les herbes d’un gazon comme tout végétal s’épanouissent grâce à ces quatre éléments, à savoir : eau, air, lumière et nutrition. Cela leur permettra de se développer, et d’être en excellente santé. L’entretien de votre gazon consiste à lui procurer ces conditions “sine qua non” de sa survie. Une manière de lutter contre les indésirables, les herbes nuisibles.

Vous trouverez ci-dessous, les opérations à mener pour réussir une belle pelouse.

Tondre la pelouse à bon escient !

Vous voulez avoir une belle pelouse, agréable à voir,  veillez alors à la tondre fréquemment. Votre gazon n’en sera que plus magnifique.

De plus, vous mènerez la vie dure à ces herbes indésirables, de façon bio. Seulement choisissez le moment opportun, et la hauteur adéquate.

  1.    Couper au moment opportun

Coupez votre gazon une fois par semaine, pendant le printemps et en automne. Si vous avez une pelouse d’ornementation, tondez-la  tous les 3 jours, au minimum, et s’il s’agit d’une pelouse de golf, c’est chaque jour.

  1.    Tondre à la bonne hauteur

Plus vous tondez bas, plus il faut couper fréquemment !

La hauteur de tonte reste tributaire de l’espèce de votre gazon :

–         un gazon d’ornementation doit être coupé très bas, de un à trois centimètres.

–         un gazon de détente ou un green de golf est rasé à la hauteur de cinq cm. En effet, cette pelouse étant tout le temps piétinée, il vaudrait mieux veiller à ce que son gazon soit plus long, vous pouvez aller jusqu’à 10 centimètres.

En effet, un gazon coupé à ras du sol sera plus vulnérable face au trépignement, à la sécheresse.

Mais quelle que soit la situation, il ne faudrait pas aller au-delà du tiers de la hauteur du gazon à chaque tonte.

Arroser le gazon sans gaspillage

Il va de soi qu’une pelouse bien entretenue, magnifique exige qu’on l’irrigue de façon régulière. Mais essayez d’arroser peu mais bien. C’est une équation que vous devez respecter à bon escient, pour le bien de votre pelouse, et pour le vôtre aussi.

En effet, les arrosages trop répétés ne permettent pas aux racines de s’épanouir vers le bas pour chercher l’humidité, et conséquence fatale, votre pelouse deviendra extrêmement sensible à la sécheresse.

L’idéal serait que vous arrosiez le soir ou la nuit très copieusement entre quatre et cinq litres au mètre carré.

Dans plusieurs régions, une bonne irrigation par semaine suffit largement.

On remarque cependant que pendant la saison des chaleurs, certaines pelouses, sans arrosage, demeurent vertes tandis que d’autres dépérissent et perdent de leur entrain. Par conséquent, si vous vivez dans une région où il pleut rarement, optez, dès le départ pour un gazon rustique, pérenne, qui défierait la sécheresse.

Fertiliser la pelouse en toute saison !

Fertiliser régulièrement votre gazon est la méthode à adopter pour que votre pelouse se montre sous ses meilleurs atours: vous empêcherez ainsi de la voir dépérir précocement sous vos yeux. Pour cela, vous devriez la fertiliser de deux à trois fois par an.

Vous trouverez chez plusieurs détaillants des engrais composés, spécialement concoctés pour les pelouses, mais, n’oubliez pas que :

N désigne l’azote, P le phosphore et K le potassium.

Contre les mauvaises herbes, agissez promptement !

Les mauvaises herbes dans une pelouse sont le signe d’une maladie: elles laissent deviner une santé fragile et un entretien défectueux de votre gazon. Il est par conséquent plus que nécessaire de les arracher régulièrement, avec la technique adéquate.

Voici ce que vous devez savoir :

  •        arracher toute mauvaise pousse avant que les graines prolifèrent dans le nouveau gazon;
  •        employer un herbicide à rémanence brève (moins de 4 heures): asperger  ou vaporiser la couverture végétale ;
  •        utiliser plutôt les désherbants extraits à partir de glyphosate : Il est mieux aspiré par les feuilles et s’infiltre jusqu’à la souche ;
  •        traiter les mauvaises herbes par temps sec : suivez les bulletins météorologiques et ne le faites pas pendant qu’il pleut, car la pluie laverait les feuilles du produit pulvérisé.

Maintenez votre gazon en bonne santé

Une pelouse en mauvais état, étouffée, aura de la peine à s’alimenter et sera plus aisément truffée de mauvaises herbes. N’oubliez pas de scarifier et d’aérer votre pelouse pour garantir la longévité de votre gazon. Ainsi, enlevez, par exemple, les détritus de tonte et essentiellement les vieilles souches desséchées qui constitueront au fil des années un feutrage dense, nuisible tant à  l’aération du sol qu’à la nutrition du gazon.

Sinon, n’hésitez pas à renouveler votre pelouse, si vous jugez qu’elle est ancienne et qu’elle est réellement bourrée de mauvaises végétations, mais seulement après les avoir éradiquées complètement.

Sept astuces pour tuer les mauvaises herbes

Sept astuces pour tuer les mauvaises herbes

Les mauvaises herbes vous dérangent ? Et vous évitez comme la peste les herbicides, qui pourraient mettre en danger la santé de vos enfants, et la vôtre aussi. Vous êtes devant un dilemme, car la santé de votre jardin vous préoccupe aussi. Vous ne savez comment faire ? Vous êtes dans l’impasse.

Soyez sans crainte, nous allons vous proposer des astuces bios, très simples à faire. Des recettes de grand-mère ? Peut-être ! Mais efficaces. Jugez par vous-même :

  1.    À la main

Vous pouvez sarcler à l’ancienne : en les arrachant à la main. Utilisez des gants de jardin, tout en faisant attention à ne pas trimballer par négligence quelques germes de mauvaises herbes, ailleurs. Sinon, votre travail serait vain ! Utilisez une griffe ou alors une pelle acérée. Ces outils vous aideront à aller au fond des choses, à creuser profondément pour arriver aux racines. Ensuite, c’est simple, tirez sur la mauvaise herbe en déterrant totalement la racine. C’est la garantie qu’elle ne reprendra plus pied dans votre jardin.

  1. Avec du gluten de maïs

Cela va peut-être vous étonner, mais apprenez que le gluten de maïs peut arriver à stopper le développement des germes. Vous n’avez qu’à en saupoudrer votre jardin, et il arrêtera la germination des mauvaises herbes. Mais faites attention, le gluten arrêtera la germination de toutes les graines, et par conséquent, il faudrait éviter de le disperser partout dans votre verger, et essentiellement sur les bonnes graines. Assurez-vous d’abord que vos plantes sont bien implantées en terre pour en saupoudrer autour.

  1. Avec du paillis

Vous pouvez utiliser, aussi le paillis pour couvrir les parcelles à planter. De ce fait, les mauvaises graines ne pourront pas pénétrer dans le sol et, du coup elles ne germeront pas. Quant aux graines déjà enfouies, elles seront privées de lumière, élément vital pour leur développement, et ne pousseront pas: voilà donc une manière de s’en débarrasser.. Enfin, le paillis possède d’autres vertus très importantes. Il conserve l’humidité, et par conséquent, vous arroserez moins. En plus, sa décomposition  participe à l’enrichissement de votre sol. Et puis, il est plutôt agréable à voir. Bref, il y a tout à gagner avec le paillis.

  1. Avec du vinaigre blanc

A l’aide d’un vaporisateur, aspergez les mauvaises herbes avec du  vinaigre. Cependant, et pareillement aux autres désherbants bios, le vinaigre ne fait pas la différence entre les bonnes et les mauvaises plantes. Il est préférable de le vaporiser tôt le matin, et évitez les jours venteux, pour ne pas affecter les plantes qui sont à proximité. Essayez de le faire pendant une journée ensoleillée, et sans pluie car les propriétés désherbantes du vinaigre se trouvent accélérées grâce au soleil. Par conséquent, pendant une journée pluvieuse, le vinaigre sera inefficace.

  1. Avec du journal

Vous voyez que le journal possède une autre vertu insoupçonnée, inavouée. En effet, avec un journal, vous pouvez asphyxier les mauvaises herbes et bloquer la germination des nouvelles. Il suffit de recouvrir vos végétaux  avec du papier-journal, ce qui privera les mauvaises semences de lumière du soleil. Et, par conséquent, elles ne pourront pas pousser.

Il vous suffit d’arroser le sol, puis de couvrir de journal le pied des plantes. Imbibez le sol abondamment encore une autre fois, puis couvrez-le avec un paillis. Il s’avère que c’est une manière astucieuse de le recycler ! Et en plus vous inciterez les vers de terre à y trouver refuge. Cela est bon pour votre sol qui s’en trouvera renouvelé, étant donné que les vers jouent un rôle primordial dans l’aération de la terre.

  1. Avec de l’eau bouillante

Échauder les mauvaises herbes se révèle être une autre façon astucieuse de s’en débarrasser une fois pour toutes.

Avec votre bouilloire pleine d’eau bouillante, déversez un filet d’eau avec prudence sur la base de la plante importune. Pour les plantes très résistantes, avec des racines assez allongées et sinueuses, répétez l’opération 2 ou 3 fois et vous en viendrez à bout. Portez des gants, des pantalons longs et des bottes bien hermétiques et essayez d’éviter les giclées

  1. Avec du sel

Le bon vieux sel de table sert aussi à  détruire les mauvaises plantes. Il suffit de placer juste un peu de sel en bas de chaque plante. Vous en serez débarrassé, et en plus le sel sera dilué à la suite de quelques pluies.

Mais, là aussi, vous devez faire attention à ne pas trop en mettre , car le sel rend le sol incultivable pendant quelques mois. Et surtout n’en versez pas sur les bonnes plantes.

 

Les plantes vivaces

Les plantes vivaces

Une vivace est une plante herbacée qui pourrait vivre pendant des années. Cependant ses parties aériennes ne résistent pas à l’hiver,  alors que ses racines sont rustiques. Donc, au printemps, les vivaces apparaissent du sol, germent, s’épanouissent et fleurissent.

Si vous avez un verger de vivaces, il est normal que vous fournissiez beaucoup d’efforts, pour que votre jardin paraisse attrayant, splendide. Chaque plante doit être choisie avec soin, avec goût, pour que toute plate-bande forme un tableau harmonieux, en tenant compte de la hauteur des plantes, des couleurs, et de la texture des feuillages.

Vous devez, par la suite, classer chaque vivace en fonction de ses exigences en matière de sol et d’ensoleillement. Il faut aussi les terreauter, les répartir et enfin les tailler.

La coupe des vivaces  s’accomplit pour des raisons variées et à  différents moments. Cela pourrait expliquer pourquoi tailler les vivaces est si  complexe. En effet, chaque vivace possède son propre mode de croissance qu’il faudrait prendre en considération pendant le taillage.

Autrement dit, vous devriez les couper convenablement et au moment opportun à l’aide d’un sécateur, ou d’une cisaille.

Quand tailler les vivaces ? En réalité, on peut le faire deux fois par an :

  1.    Tailler à l’automne

Tailler des vivaces pendant l’automne serait apparemment très contesté: en effet, certains fleuristes choisissent de ne pas couper pendant cette saison afin que les branches desséchées préservent du froid les racines de la vivace. Cela permettrait, aussi aux insectes précieux pour le jardin de trouver refuge dans ces tiges.

Pour les adeptes de la taille d’automne, ils considèrent que c’est le moyen efficace d’extraire les vermines, les champignons, les insectes nocifs, afin de reconstruire son jardin de vivaces sur des bases solides.

Mais, nous pensons qu’on peut tenir compte des deux avis. Ainsi, par exemple, on peut  tailler les vivaces les plus vulnérables aux maladies comme les phlox, iris, … et celles dont le feuillage est dense comme les asters qu’on devrait couper très court à partir des premières gelées afin de conserver un port serré. Et d’un autre côté, on peut garder les tiges desséchées des vivaces qui formeront un beau spectacle harmonieux avec le givre hiémal tels les graminées, sédum, …

  1.    Tailler au printemps

Excepté en de rares exceptions, toutes les vivaces seront taillées, pendant cette saison au moyen de la cisaille, ou bien du sécateur. Cependant, Il faut entamer rapidement cette manœuvre avant que les nouvelles tiges ne commencent à pointer.

La taille de printemps est en en réalité l’occasion de nettoyer le feuillage desséché et les tiges défraîchies qui ont protégé la vivace pendant l’hiver.

La taille des plantes vivaces a plusieurs fonctions. Ainsi, pour les asters, les sauges, par exemple,  il serait intéressant de les resserrer afin de pousser les plantes à devenir denses et à se ramifier, mais ne tardez pas trop, sinon vous risquez de ne pas voir de fleurs.

Pour certains vivaces comme les : phlox, achillée… la taille entre avril et juin permet de repousser l’effloraison et de la faire perpétuer pour un bout de temps.

Curieusement, la taille de certaines vivaces se fait pour empêcher leur effloraison : ainsi pour la plante l’armoise, le feuillage est plus captivant, plus beau que ses fleurs banales, sans aucun attrait.

D’autres vivaces doivent être taillées après leur floraison pour empêcher leur reproduction: ce sont les vivaces qui ont tendance à être encombrantes.

Pendant le printemps et l’été, il est préférable que vous coupiez les vivaces  qui ont tendance à se développer vigoureusement (céraiste, vergerette) afin de stopper leur croissance  et avoir un beau paysage.

Comment tailler les vivaces ?

Les plantes vivaces font des fleurs, puis produisent des graines pour se reproduire, avant l’arrivée de l’automne puis l’hiver. C’est tout un cycle qu’on doit respecter. Par conséquent, quand vous arracherez les fleurs défraîchies, vous stopperez la multiplication de graines et vous privilégierez la croissance de nouvelles fleurs, du moment que la production des graines permet la pérennité de l’espèce ! Ainsi, la vivace continuera son fleurissement et en même temps son épanouissement. Pour réaliser ce challenge, n’oubliez pas de l’irriguer, de l’aérer, d’arracher les mauvaises herbes à son pied et de fertiliser la terre si cela est vital.

Il est aussi conseillé d’éradiquer tous les 2 jours, les fleurs flétries des plantes à fleuraison longue, c’est le cas de l’achillée, de l’œillet…

Les bienfaits du jardinage

Les bienfaits du jardinage

Gilles Clément disait que « celui qui s’occupe d’un jardin vit dans la surprise. Une surprise presque toujours heureuse, qui éloigne la nostalgie ou les sentiments négatifs ». N’est-ce pas vrai, dans ce monde parfois malveillant ? Le jardin ne serait-il pas un havre de paix, et une source de bonheur ?

Etre propriétaire d’un jardin est donc un véritable privilège dont les bienfaits sont innombrables, parfois insoupçonnés. Et si en plus, vous en réservez une partie pour en faire un potager, c’est encore plus merveilleux. Cela vous permettra de consommer des légumes ou fruits exquis, de saison, et bio. Mais ce n’est pas tout: d’autres avantages sont peut-être inavoués, mais combien extraordinaires. Rien ne vaut cette sensation qui nous saisit, nous imprègne, quand on passe à l’acte, en mettant la main à la pâte, ou plutôt dans la terre : irriguer fleurs ou légumes en prenant tout son temps, prendre soin du potager, bêcher, désherber. Le jardinage est donc une activité bénéfique, ludique. Nous vous en présenterons les cinq bienfaits les plus pertinents.

1- Bienfait ressenti : vivre le moment présent

Certains travaux en rapport avec le jardinage peuvent être assimilés à des moments de brefs recueillements. Quand on irrigue les fleurs, alors qu’on est debout, on peut se laisser aller et se trouver en état d’hypnose, imprégné par le murmure de l’eau qui coule, envahi par cette palette de couleurs sublimes que nous offre notre jardin. Un véritable tableau où tous nos sens sont en éveil.

Pour vivre ces émotions intenses, on vous proposerait bien d’arroser les fleurs, de les contempler, de sentir leur parfum, et de vivre pleinement le moment présent.

2- Bienfait ressenti : développer son potentiel créatif

Alors qu’on est accroupi devant le parterre de ses fleurs, notre esprit peut vagabonder et errer,  tourné vers le futur. Car pour créer un joli jardin, on a besoin d’un peu de rêves, pour imaginer ce qui n’est pas encore là. On invente à partir d’association d’images : photographies découvertes dans une revue, un jardin vu chez une amie, ou un style rocaille découvert dans un jardin botanique…Et on s’efforcera d’être plus imaginatif, plus entreprenant, de faire mieux, de s’amuser pleinement.

On pourrait vous suggérer de créer un jardin ou un potager, ou de restructurer une partie du terrain…

3- Bienfait ressenti : mettre sa patience à rude épreuve

Créer un jardin demande beaucoup de persévérance, de patience, d’imagination. Cela ne peut se faire en une matinée, ni même en une semaine! Il faut apprendre à être endurant et prévoyant. Habitué à voguer dans un univers au rythme terriblement accéléré, et où l’immédiateté devient la règle de vie, le jardinage rétablira l’équilibre et nous initiera aux vertus de la patience. Et du coup, on devient un peu plus serein.

Nous pourrons vous proposer de planter des graines au lieu de plants, de regarder les changements chez une fleur.

4- Bienfait ressenti : se libérer des émotions négatives

Jardiner est une manière de se défouler, de conjurer ses petits ennuis. Une occasion de faire une introspection, de se tourner vers soi pour une paix intérieure. Creuser, arracher les mauvaises herbes, arroser les belles plates-bandes éloignent de nous les mauvais karmas. Travailler son jardin soigne notre âme agressée par la vie trépidante que nous menons.

Nous vous recommandons pour atteindre cette félicité, pour retrouver la paix de l’âme les activités telles qu’arracher les mauvaises herbes, retourner la terre, etc.

5- Bienfait ressenti : valorisation de soi

Le jardinage nous permet de valoriser les tâches effectuées et d’en être fier. Vous ne pouvez pas imaginer ce bonheur qui vous saisira en voyant que vous avez excellé dans vos travaux, et que vous venez de réussir une belle fleur à partir de divers croisements que vous aurez effectués. Vous voilà au comble du bonheur. Ce succès ne peut être que bénéfique pour vous, car on a souvent tendance à être sévère avec soi-même, à être trop exigeant. Oui, cela demande du temps, mais laissons la nature faire son travail, et apprenez à être patient. Seule la patience paie.

On pourrait vous conseiller de montrer votre jardin à vos voisins ou vos  proches, ou de l’admirer chaque matin fièrement en sirotant votre café.

 

Attirer les papillons dans notre jardin

Attirer les papillons dans notre jardin

Comment créer un jardin idéal pour attirer les papillons qui sont, on ne peut plus nécessaires à la fructification de certaines plantations ? Et sans conteste indispensables à notre survie. En réalité, c’est très simple, ces insectes ont besoin de soleil, d’eau, de fleurs, et de plantes aromatiques.

Attirer les papillons dans son jardin

Personne ne peut nous contredire, si l’on avance que rien ne vaut ce bonheur de contempler les papillons dans son verger sitôt que le printemps s’installe. Ces beaux insectes, avec leurs belles couleurs diversifiées, donnent un autre ton à notre jardin, et nous offrent un spectacle sublime. D’autant plus que ces insectes ont d’autres mérites, dans la mesure où ils permettent à vos fleurs de s’épanouir pleinement. Alors, si vous désirez convertir votre jardin en un tableau d’arts, aux couleurs éclatantes, suivez nos instructions.

Favorisez certaines fleurs pour séduire les papillons

Dans certains cas, les papillons ressemblent aux abeilles. Par exemple, ils sont séduits par les plantes qui produisent du nectar, ce qu’on appelle plantes mellifères. En fait, ces plantes sont très appréciées par ces insectes butineurs.

Sur un autre plan, les papillons, en raison de leurs grandes ailes, semblent apprécier certaines morphologies comme celles des plantes et fleurs qui sont dotées d’une corolle large, et qu’ils peuvent atteindre aisément.

Ainsi, de prime abord, nous vous suggérons de cultiver le buddleia, baptisé « l’arbre à papillons», de la famille des scrofulariacées. Il s’agit d’un arbrisseau doté de fleurs blanches, rouges, roses ou violettes. Il est très goûté par les papillons qui semblent adorer ses fleurs en forme de grappes, et leur nectar extrêmement parfumé.

N’oubliez pas aussi les plantes aromatisées que les papillons apprécient particulièrement! Et dont ils se nourrissent. Ils aiment essentiellement le thym, le romarin, la verveine, la sauge, la menthe, la lavande. Vous pourrez cultiver aussi ces plantes mellifères tels les trèfles, pissenlits, violettes, chardons, reine-des-prés, ou encore aubépines.

Quelles couleurs ?

Vous pouvez  choisir les couleurs chaudes telles que l’orangé, le rouge, ou le jaune que certaines espèces adorent. Mais vous pouvez aussi opter pour les couleurs au ton froid comme le blanc, le bleu, ou le violet que d’autres papillons semblent apprécier.

5 autres astuces pour attirer les papillons dans son jardin 

  1. Comme les papillons aiment les endroits peu venteux, faites installer une haie proche de vos fleurs à nectar pour mieux les préserver.
  2. Excluez les pesticides, autrement dit tout ce qui est chimique, qui pourrait nuire aux papillons. En revanche, optez pour les produits bios comme le fumier, ou alors le compost.
  3. Variez vos espèces de fleurs, si vous désirez accroître vos chances d’avoir des papillons. Sans omettre aussi le fait que cette diversification des fleurs attirera plusieurs variétés de papillons, et vous adorerez cette richesse de couleurs.
  4. Mettez partout dans votre verger des bols pleins d’eau sucrée, car les papillons en raffolent.
  5. Essayez d’installer un point d’eau dans votre jardin, un bassin, une sorte d’abreuvoirs à papillons, par exemple, ou un cours d’eau. Cela leur permettra de boire à leur aise et de se désaltérer.  En plus, pour les papillons, l’eau et les fleurs, c’est le paradis !

En conclusion, on pourrait dire que la diversité biologique, le traitement naturel, la prohibition de tout ce qui est chimique, et la variation de vos plantes semblent être le sésame de réussites, vous permettant de séduire les papillons et de les attirer dans votre jardin.

Trois conseils pour aménager un jardin favorable aux pollinisateurs

Trois conseils pour aménager un jardin favorable aux pollinisateurs

L’été est à nos portes, et il est temps de commencer à planifier votre aménagement extérieur. Que vous ayez un grand terrain ou un petit jardin sur le balcon de votre appartement, veillez à penser aux abeilles domestiques et aux autres pollinisateurs lors de vos semis.

1. Obtenez un peu d’aide des abeilles. Les plantes se reproduisent lorsque le pollen est transféré d’une fleur à une autre, et les pollinisateurs comptent parmi les meilleurs alliés de la nature dans ce domaine. Le nectar et le pollen constituent des sources d’aliments nutritifs pour les ruches, et quand les abeilles se déplacent de plante en plante, elles répandent aussi le pollen. En raison de leurs prouesses en matière de pollinisation, les abeilles et autres pollinisateurs sont à l’origine du tiers des aliments que nous consommons.

2. Choisissez les bonnes fleurs. Peu importe la taille de votre jardin, même le plus petit massif de fleurs peut contribuer à l’alimentation des abeilles et autres pollinisateurs de votre voisinage. Pour aider votre jardin à prospérer, n’oubliez pas de pendre en considération des plantes telles que le coréopsis lancéolé, l’aster de la Nouvelle-Angleterre et bien d’autres plantes indigènes au Canada.

3. Profitez de semences gratuites. Au Canada, les populations d’abeilles se situent à un niveau record, et il est important qu’elles le demeurent. Nous pouvons tous aider les abeilles et autres pollinisateurs à trouver des aliments nutritifs. Il peut parfois être difficile de choisir correctement les semences de plantes favorables aux pollinisateurs, mais vous pouvez éviter conjectures et dépenses en vous inscrivant au www.précieusesabeilles.ca afin d’obtenir gratuitement une trousse de semences Jardins bourdonnants.

 

Source: L’édition Nouvelles 

Guide rapide pour un magnifique jardin d’été

Guide rapide pour un magnifique jardin d’été

Il est temps de remettre vos jardins en état, en vue des repas au grand air, des barbecues et des moments de détente à l’extérieur. Vous vous sentez un peu rouillé? Voici quelques conseils pour créer un jardin remarquable.

Planifiez : Il est important de prendre en compte l’emplacement de vos semis et ce que vous ferez pousser, car l’espace et la lumière du soleil auront une incidence sur la bonne santé de votre jardin. Amusez-vous : Les possibilités sont infinies en matière de fleurs et de plantes favorables aux pollinisateurs : coréopsis lancéolé, aster de la Nouvelle-Angleterre, liatris à épis, et bien d’autres encore. Une large variété de fleurs sauvages fournira une vaste sélection de sources de nectar et de pollen nutritifs aux abeilles domestiques et aux autres pollinisateurs.

Plus d’abeilles, s’il vous plaît : L’été est une saison importante pour les abeilles. Au Canada, leurs populations se situent maintenant à un niveau record. Elles doivent toutefois consacrer les mois chauds à la recherche d’aliments nutritifs, qui serviront à nourrir les ruches pendant l’hiver. S’il y a constamment abondance de fleurs dans votre jardin, les abeilles et autres pollinisateurs auront de quoi s’alimenter tout l’été.

Procurez-vous le matériel adéquat : Il peut être difficile de choisir les fleurs et plantes propices aux pollinisateurs qui conviennent à votre jardin. Précieuses abeilles peut vous aider. Obtenez gratuitement des semences permettant de créer un jardin accueillant pour les pollinisateurs en vous rendant sur le site www.précieusesabeilles.ca.

L’édition Nouvelles