par fleursopave | Sep 4, 2021
Des fleurs splendides d’abord, suivies d’un beau houppier, et enfin de fruits en été et en automne, et tout cela sur votre balcon ! Le pommier (Malus), le pêcher (Prunus persica) et le prunier (Prunus domestica) répondent parfaitement au souhait croissant des consommateurs de connaître l’origine de ce qu’ils consomment.
De plus, quoi de plus agréable que de cueillir ses fruits soi-même ? L’exercice est en outre instructif pour les enfants et leur permet de voir comment pousse une pomme, une prune ou une pêche par exemple. Il existe des arbres fruitiers pour des jardins spacieux, pour réaliser un verger par exemple, mais aussi d’autres plus « compactes », comme des petits arbres à fleurs, parfaits pour une terrasse ou un balcon.
Origine
Tous les arbres fruitiers poussent dans des régions tempérées de l’hémisphère Nord. Le pommier et le prunier sont originaires d’Asie centrale, le pêcher ‒ introduit en Occident via l’ancienne route de la soie ‒ du nord-ouest de la Chine. Ils se sont intégrés depuis des siècles dans le mode de vie et l’alimentation des populations d’Eurasie.
Assortiment
Les arbres fruitiers sont issus de nombreuses variétés différentes. En tant qu’arbres, ils se ressemblent beaucoup : un tronc moyennement haut, des fleurs, un houppier très fourni avec des feuilles vert foncé assez pointues, puis des fruits. Le choix est vaste : il existe des dizaines de sortes de pommes, de prunes et de pêches. Pour celui qui n’a pas de place en pleine terre, il existe aussi des formes différentes : en espalier, de hauteurs différentes, en arbre de patio aussi. Des arbres fruitiers sont également proposés en « format familial » sur lesquels il est possible de cueillir des pommes, prunes ou pêches de différentes sortes.
À quoi devez-vous faire attention lorsque vous achetez un arbre fruitiers ?
- Vérifiez la taille du pot et la proportion entre l’envergure et les branches qui doit être équilibrée.
- L’arbre fruitier doit être bien enraciné et se dresser bien droit dans le pot.
- En début de saison, les arbres doivent être proposés avec des fleurs, plus tard, avec des fruits.
- Les plantes ne doivent pas avoir de chenilles, d’escargots, de moucherons ou tout autre parasite comme le Botrytis par exemple.
Conseils d’entretien pour les consommateurs
- Les arbres fruitiers aiment le soleil, mais aussi un peu de pénombre parfois.
- Plantez un arbre fruitiers profondément, pour qu’il puisse bien s’enraciner dans une terre drainant rapidement l’eau.
- Arrosez-le bien après l’avoir planté, puis normalement par la suite.
- Pendant la floraison et la pousse, administrez-lui de l’engrais biologique une fois par mois, ensuite, une fois par saison suffit.
- Taillez le pommier et le pêcher en mars, tout de suite après l’hiver et avant la floraison. Il est préférable de tailler le prunier en fin d’été, après la cueillette.
- Fleurs et gelées nocturnes ? Couvrez l’arbre avec un voile d’hivernage ou brumisez les fleurs pour qu’elles gèlent temporairement, pour avoir une chance plus tard de récolter tout de même des fruits.
Vente et présentation
Rien de tel qu’un arbre fruitier en fleurs pour donner une impression de printemps, surtout avec l’affiche proposée (à télécharger ci-dessous) comme décor. En début de saison, ce sont les bulbes en pot, les belles endormies de janvier et les surprises printanières de février qui se vendent le mieux, ils vous permettront de réaliser un bel assortiment printanier. Présentez des bulbes en pot avec des « evergreens », pour apporter une touche de verdure. Un peu plus tard dans la saison, lorsque l’on peut déjà apercevoir des petits fruits verts, l’achat d’arbres fruitiers est encore plus séduisant s’il est présenté avec des produits régionaux. Une occasion idéale aussi de collaborer avec les boutiques des fermes environnantes et donner des idées au consommateur pour réaliser par exemple de la compote, des jus de fruits ou des confitures à partir de sa propre cueillette.
Source: Maplantemonbonheur.fr
par fleursopave | Août 28, 2021
Les bienfaits générés par les plantes d’intérieur vont bien au-delà de l’embellissement et de la beauté qu’elles procurent. Comme tous les autres végétaux, elles jouent un rôle essentiel au bien-être de notre société, tant au niveau de la santé publique qu’au plan environnemental, social et économique. Méconnus, les bienfaits des plantes d’intérieur sont malheureusement peu considérés lorsque vient le temps d’établir leur rapport coût/bénéfice, entraînant ainsi une perspective biaisée quant à leur utilité.
Plantes d’intérieur : des bienfaits insoupçonnés
On ignore bien souvent que l’air de nos maisons ou de nos bureaux est plus pollué que l’air extérieur. Les concentrations de composés organiques volatils (COV) dégagés notamment par la peinture, le mobilier et les matériaux de construction y sont en effet plus élevées (Sakai et al., 2004). Or, les plantes d’intérieur, qui agissent à la manière de filtres atmosphériques, améliorent la qualité de l’air des milieux clos. Une étude réalisée par la NASA a d’ailleurs indiqué qu’une plante en pot par tranche de 100 pi2 d’espace suffit à nettoyer l’air de ses polluants.
En milieu de travail, les plantes d’intérieur améliorent l’état de santé et réduisent les symptômes d’inconfort des employés. Elles permettent en effet d’atténuer la fatigue, le stress, la toux, les maux de gorge et de tête, rehaussent la productivité et la concentration des employés en plus d’augmenter le sentiment de bonheur et de bien-être.
On peut aussi réaliser des économies d’énergie en utilisant des végétaux qui ont un effet modérateur sur la température. Les plantes d’intérieur peuvent réduire la température d’un bureau et maintenir une humidité relative de l’ordre de 30 à 60 %, ce qui est recommandé pour la santé et un confort optimal (Lohr et Pearson-Mims, 2003).
Toutes ces informations portant sur les nombreux bienfaits générés par les végétaux d’ornement sur la santé et l’environnement sont répertoriées dans une revue de littérature de plus de 160 études scientifiques, produite par le George Morris Centre.
La Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ) souhaite rappeler au grand public que les plantes d’intérieur jouent un rôle important dans les milieux de travail et que leurs nombreux bienfaits surpassent largement les coûts associés à leur achat et entretien.
SOURCE : Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ)
par fleursopave | Août 21, 2021
Le jardinage peut être une excellente activité pour votre corps et votre esprit. Mais si vous êtes atteint d’arthrite, ce passe-temps peut vous faire souffrir ou vous épuiser.
« Tandis que nous entretenons ce que nous avons semé ou que nous en récoltons les fruits, il est important de ne pas oublier ces conseils pour éviter de trop en faire », dit Trish Barbato, présidente et chef de la direction de la Société de l’arthrite.
1. Planifiez.
Se faire une bonne idée de ce que l’on peut accomplir de manière raisonnable en une journée et planifier les tâches sur plusieurs jours vous évitera de trop en faire.
2. Commencez petit et progressez lentement.
Augmentez graduellement le temps d’activité et l’effort que vous faites lorsque vous jardinez. Limitez le temps que vous y consacrez d’un coup et surtout, n’essayez pas de tout faire le premier jour.
3. Prenez le temps de vous étirer fréquemment.
Programmez une alarme chaque heure (au moins) et prenez une pause de 10 minutes pour éviter les raideurs et les douleurs le lendemain.
4. Allégez la charge avec des appareils fonctionnels.
Des outils dotés de poignées plus larges ou de manches plus longs peuvent faciliter de nombreuses tâches lorsque vous êtes atteints d’arthrite. Utilisez un siège ou un agenouilloir pour éviter de mettre de la pression sur vos genoux.
5. Faites venir le jardin à vous.
Si travailler à la hauteur du sol est difficile pour vos hanches, vos genoux ou votre dos, envisagez des jardinières surélevées ou un jardin étagé.
6. Protégez vos articulations
Évitez de soulever de lourdes charges en transportant de petites charges ou mieux, déléguez les tâches les plus ardues aux membres de votre famille ou à des amis.
Obtenez davantage de renseignements à arthrite.ca.
Source: L’édition Nouvelles
par fleursopave | Août 14, 2021
Une vaste revue de littérature scientifique réalisée pour la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) par une équipe de chercheurs de l’Institut de cardiologie de Montréal menée par le Dr Louis Bherer confirme les effets positifs du contact avec la nature sur la santé globale, dont une réduction du stress et de l’anxiété.
« Des bienfaits physiologiques et psychologiques ont été démontrés de manière éloquente par différentes études qui reposent sur des méthodologies scientifiquement éprouvées. J’ai été étonné par la solidité des constats et j’en conclus que la médecine pourrait faire plus de place aux espaces verts dans ses méthodes de traitements et ses prescriptions. Les effets de l’exposition à la nature sur la santé globale des individus présentent un vaste potentiel de recherche et j’espère vraiment avoir la chance de poursuivre des travaux dans cette direction », a déclaré le Dr Bherer, professeur titulaire au département de médecine de l’Université de Montréal et directeur adjoint scientifique à la direction de la prévention de l’Institut de cardiologie de Montréal.
« Les Québécois ont massivement choisi le plein air au cours de la dernière année et cela leur a fait le plus grand bien. En sentier, en chaloupe, en vélo, au sommet d’une montagne comme sur le bord d’un lac, la nature fait du bien au corps et à l’esprit. La démonstration scientifique des bénéfices du contact avec la nature sur la santé devrait conscientiser plus que jamais à l’importance de protéger nos territoires naturels. La nature prend soin de nous. Prenons soin d’elle en retour », a souligné le président-directeur général de la Sépaq, M. Jacques Caron.
L’objectif de la revue de littérature était d’obtenir, à travers la connaissance existante, un portait scientifiquement appuyé des effets réels du milieu naturel sur la santé globale. Le contenu et la méthodologie de plus 160 articles répertoriés dans la base de données en sciences biomédicales MEDLINE ont été scrutés à la loupe.
Une preuve scientifique bien établie démontre que l’interaction avec la nature apporte des bienfaits importants tels que :
- Une réduction de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle
- Une réduction de l’activité nerveuse sympathique et des niveaux de cortisol (moins de stress)
- Une augmentation de l’activité nerveuse parasympathique (meilleure relaxation)
- Une réduction de l’anxiété
Les études suggèrent également que le contact avec la nature diminue la dépression et les émotions négatives, rend de meilleure humeur, réduit la fatigue, donne de la vitalité et améliore l’attention.
Le rapport de recherche du Dr Bherer et de son équipe peut être consulté ici.
Dans le cadre d’une grande étude réalisée l’automne dernier par la Sépaq, des visiteurs des parcs nationaux ont eux aussi confié avoir ressenti dans des proportions impressionnantes des effets positifs de leur passage en nature sur leur santé mentale (87 %) et physique (84 %).
Ces constats ainsi que les travaux du Dr Bherer serviront de tremplin à la Sépaq dans la poursuite de ses efforts pour connecter la population à la nature. Les territoires naturels des Québécois sont non seulement des sources de fierté, mais aussi d’immenses réservoirs de bien-être.
Des joyaux à protéger par tous
Les parcs nationaux, les réserves fauniques et les établissements touristiques de la Sépaq continueront à faire du bien cet été. Comme nous serons nombreux à les fréquenter, il est bon de rappeler que chacun a un rôle à jouer pour protéger cette nature qui sait si bien prendre soin de nous. Voici quelques règles à respecter en nature :
- Ne pas nourrir les animaux et garder ses distances lorsqu’on les observe
- Demeurer dans les sentiers et les endroits autorisés
- Ne pas ramasser d’éléments naturels (plantes, bois …) dans un parc national
- Bien disposer de ses déchets
Pour en savoir plus, consultez notre petit guide pour prendre soin de la nature.
SOURCE Société des établissements de plein air du Québec
par fleursopave | Août 7, 2021
Riche floraison en violet et gris-vert
Rien n’évoque mieux la Provence et le soleil de l’été que la lavande (Lavandula). La plante adopte plusieurs formes, avec des couleurs allant du presque blanc au mauve et au violet foncé, ne demande que peu d’entretien et diffuse un délicieux parfum. La lavande est parfaite pour les balcons, car elle résiste au vent et au soleil et existe en petits formats adaptés aux pots et jardinières, mais aussi en formats plus grands à planter en solo dans un bac. Les fleurs de la lavande poussent à la verticale et prennent donc peu de place, tout en nous offrant leurs belles couleurs et leur parfum entêtant.
Assortiment
La lavande existe en plusieurs variétés et cultivars dotés de feuilles parfumées souvent argentées à vertes, entre lesquelles poussent des épis de fleurs mauves. La plus courante est la Lavendula angustifolia « Hidcote », avec une feuille grise et étroite et des fleurs violettes à bleues. La plante fleurit longtemps, jusqu’à fin septembre. La Lavendula angustifolia « Munstead » fleurit moins longtemps, mais plus abondamment en été, avec des fleurs bleu-lilas. Les deux sont des plantes vivaces. Il existe par ailleurs de nombreux cultivars de la Lavendula stoechas, moins résistante à l’hiver et dotée de grandes bractées violettes.
À savoir sur la lavande
- Le Lavandou, dans le sud de la France, s’appelait du temps des Romains « Lavandula ».
- Les Égyptiens de l’Antiquité aimaient aussi beaucoup la lavande. Le pharaon Toutânkhamon fut mis dans son tombeau avec une cruche parfumée à la lavande.
- La lavande est connue depuis l’Antiquité pour ses propriétés apaisantes.
- Des sachets parfumés peuvent être confectionnés avec des fleurs de lavande séchées.
Origine
La lavande fait partie de la famille de la menthe et pousse surtout autour du bassin méditerranéen, même si elle se plaît aussi dans les régions plus fraîches du centre et du nord de l’Europe.
Points à examiner lors de l’achat
- Vérifiez le degré de maturité, la résistance au froid et le nombre de fleurs par plante : la lavande doit déjà montrer sa couleur à l’achat sous forme de boutons et de fleurs.
- La lavande exige une terre humide, mais une feuille sèche. Les plantes ne doivent pas rester trop longtemps les unes contre les autres, car elles sont sensibles au botrytis.
- Une moisissure se développe lorsque la lavande n’a pas été assez ventilée durant le transport ou le stockage.
- La plante doit ensuite être exempte de maladies et de plaies telles que le puceron ou le cercope des prés.
Conseils de soins
- La lavande aime la lumière et le soleil et a besoin de chaleur pour une riche floraison.
- Le terreau peut être légèrement humide, mais l’eau doit pouvoir s’écouler.
- Dans des pots et bacs, donnez de l’engrais deux fois par mois pour une plante saine et une floraison abondante.
- Au besoin, taillez-la en février ou mars, en laissant au moins 15 cm de plante.
Source: Maplantemonbonheur.fr
par fleursopave | Juil 27, 2021
Les mangroves occupent une place unique dans le monde végétal. Elles se sont adaptées pour survivre, leurs racines se développant dans un sol gorgé d’eau, presque dépourvu de tout oxygène. Leurs feuilles et leurs troncs sont conçus pour réguler la salinité. Pour se reproduire, elles laissent tomber non pas des graines mais des plantules – l’équivalent végétal d’une naissance vivante.
« Cependant, les mangroves sont bien plus que des merveilles de la nature », a indiqué la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion la Journée internationale.
« Situées dans la zone intertidale, entre la terre et la mer, les mangroves rendent toute une série de services aux communautés côtières des régions tropicales et subtropicales. Elles protègent la biodiversité en abritant et en nourrissant la vie marine. Elles fonctionnent comme des systèmes de filtration, absorbant les nutriments et les polluants. Elles luttent contre l’érosion côtière en agissant comme des brise-lames pour dissiper les ondes de tempête et l’énergie des vagues », a-t-elle expliqué.
De plus, les mangroves jouent un rôle essentiel en tant que puits de carbone, en séquestrant le carbone atmosphérique et océanique pendant de longues périodes.
40% des mangroves perdues entre 1980 et 2005
« Mais aujourd’hui, dans un monde en mutation, l’importance des écosystèmes de mangroves n’est que trop évidente », a alerté Mme Azoulay.
En effet, on estime que, dans certains pays, plus de 40% des mangroves ont été perdues entre 1980 et 2005, souvent en raison du développement côtier. Ces plantes occupent qu’une superficie de 14,8 millions d’hectares, soit l’équivalent à celle de la Grèce.
« Heureusement le monde commence à prendre conscience de l’importance des mangroves ainsi que d’autres écosystèmes à carbone bleu, notamment les marais salants, les herbiers », a indiqué la Directrice générale.
Faire face aux changements socio-écologiques
Ainsi, l’UNESCO a mis en œuvre des solutions fondées sur la science, en coordination avec les communautés locales et autochtones, afin de soutenir la capacité de l’humanité de faire face aux changements socio-écologiques.
« Ainsi, nous protégeons les forêts de mangrove dans le monde entier – de la réserve de biosphère de Ranong en Thaïlande, à la réserve de biosphère du Delta du Saloum au Sénégal, en passant par la réserve de biosphère de Marawah aux Émirats arabes unis », a expliqué Mme Azoulay.
De plus, le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO célèbre son 50e anniversaire – « 50 ans de dialogue, de partage de connaissances et de réduction de la pauvreté, pour repenser le lien entre les individus et la nature », a dit la Directrice générale, indiquant également le lancement, cette année, de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.
Selon Mme Azoulay, « grâce à ces initiatives et à d’autres, nous œuvrons pour protéger les mangroves et soutenir davantage la recherche scientifique dans ces environnements ». La cheffe de l’UNESCO a appelé au soutien de tous dans les domaines de la recherche scientifique, de l’éducation et de la sensibilisation, pour ensemble contribuer aux efforts de conservation et ainsi mettre « un terme à la destruction des habitats de mangrove et restaurer ceux que nous avons déjà perdus », a-t-elle conclu.
SOURCE Centre d’actualités de l’ONU
par fleursopave | Juil 26, 2021
Avec l’arrivée du beau temps, la cuisson sur le BBQ est un incontournable. La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière tient à rappeler à la population l’importance de bien faire cuire les viandes et les volailles sur le BBQ afin de prévenir les intoxications alimentaires et les gastroentérites graves associées à la bactérie E. coli, communément appelée la maladie du hamburger, à la salmonelle et à l’infection à Campylobacter. Ce sont des gastroentérites bactériennes qui occasionnent des symptômes graves pouvant entraîner de la fièvre, des crampes abdominales, du sang dans les selles et une importante diarrhée.
Mesures de prévention à suivre
- S’assurer de la conservation adéquate des aliments. On ne doit jamais laisser de la viande à la température de la pièce. Il faut plutôt décongeler les aliments au réfrigérateur, au four à micro-ondes ou au four conventionnel, immédiatement avant la cuisson.
- Se laver les mains avec de l’eau et du savon avant la manipulation de la nourriture. Répéter le lavage des mains lors de la manipulation des viandes crues ou après avoir touché à des objets ayant été en contact avec ces aliments (ex. : l’assiette et les ustensiles).
- S’assurer que la cuisson soit adéquate. Les viandes hachées et attendries doivent toujours être bien cuites. Le jus écoulé doit être clair et non rosé.
- Éviter la contamination croisée. Il est recommandé d’utiliser de la vaisselle et des ustensiles propres une fois la cuisson terminée et de désinfecter adéquatement les surfaces ayant servi à la préparation des viandes ou de la volaille crues.
- Ne jamais consommer des viandes crues.
- Faire mariner les aliments au réfrigérateur. Ne pas réutiliser une marinade ayant servi pour la viande ou la volaille crue à moins de la faire bouillir.
- Aliments non consommés : Vous devez les placer à demi-couvert sans tarder dans le réfrigérateur. Lorsque les aliments sont bien refroidis, couvrez hermétiquement les contenants. Rappelez-vous de ne pas conserver des aliments à des températures dangereuses, soit de 4°C à 60°C. En cas de doute, jetez-les.
Pour plus de renseignements, consultez les pages portant sur la cuisson de la viande hachée et sur les intoxications alimentaires sur le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière
par fleursopave | Juil 20, 2021
Chaque année, plusieurs milliers de Lanaudois souffrent d’allergies saisonnières. La plus fréquente est la rhinite allergique, communément appelée fièvre ou rhume des foins. C’est le pollen de l’herbe à poux qui cause cette allergie. En agissant contre le pollen de l’herbe à poux, on améliore l’état de santé de nombreuses personnes, leur offrant ainsi une meilleure qualité de vie.
Symptômes
Les symptômes de l’allergie à l’herbe à poux sont surtout ressentis au niveau du nez et des yeux : éternuements répétitifs, écoulement nasal et congestion, picotements des yeux et du nez, etc. Des problèmes respiratoires peuvent aussi apparaître et l’asthme peut s’aggraver chez les personnes qui en souffrent déjà. Si vous avez des questions à propos de votre santé, composez le 811, option 1 pour communiquer avec Info-Santé. Si les symptômes venaient à s’aggraver ou s’ils nuisent énormément aux activités quotidiennes et à la qualité de vie, une consultation médicale peut devenir nécessaire.
Pour en savoir plus sur le rhume des foins ainsi que sur les moyens de protection et de prévention, consultez la section Rhume des foins du site Québec.ca.
Deux moments clés : la mi-juillet et la mi-août
L’herbe à poux se déracine bien, à la main, sans protection particulière; vous pouvez l’arracher ou la tondre à la mi-juillet pour éliminer la première production de pollen et à la mi-août pour éviter une seconde floraison. Il est préférable de jeter les plants arrachés et coupés à la poubelle, car les graines d’herbe à poux pourraient « contaminer » le compost et reprendre le cycle. L’herbe à poux est une plante annuelle, il faut donc que l’entretien se fasse annuellement pour obtenir un contrôle efficace.
Endroits propices
Il faut agir sur les terrains situés surtout près des habitations, car la majeure partie du pollen ne voyage pas au-delà de 800 mètres. Il faut également prioriser les terrains reconnus comme susceptibles d’abriter la plante, en particulier le long de l’accotement des routes asphaltées et sur les portions de terrains qui longent les rues et les trottoirs.
Pour en savoir davantage, consultez la page Reconnaître et limiter l’herbe à poux sur le site Québec.ca et le Guide de gestion et de contrôle de l’herbe à poux et des autres pollens allergènes publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Source : Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière
par fleursopave | Juil 19, 2021
Espace pour la vie invite, pour une 5e année consécutive, les citoyen.ne.s à participer au Blitz international de suivi du monarque grâce au programme de l’Insectarium de Montréal, Mission monarque.
Pendant dix jours, du 23 juillet au 1er août, les Nord-Américain.e.s sont invité.e.s à observer les populations de monarques et à repérer les œufs, les chenilles, les chrysalides et les papillons sur des plants d’asclépiades.
Cette activité qui se tient simultanément au Canada, au Mexique et aux États-Unis permet aux chercheurs et chercheuses de déterminer les zones prioritaires en vue d’y appliquer des mesures de conservation des monarques en Amérique du Nord. Les clichés annuels de monarques et la présence des asclépiades aident à mieux comprendre la dynamique entre les générations estivales et leur habitat de reproduction.
Le Blitz, qui en est à sa 5e édition, a permis de réunir plus de 4 000 observations jusqu’à présent. Les données recueillies sont téléversées sur le site du Réseau trinational de connaissances sur le monarque, où elles sont accessibles à tous ceux et celles qui souhaitent les consulter et les télécharger.
Comment participer ?
Pour participer au Blitz, il vous suffit de partager vos observations sur le site Web de l’un des programmes de science communautaire participants.
Au Canada, il s’agit du programme Mission monarque de l’Insectarium de Montréal, une institution d’Espace pour la vie. À découvrir : les 4 étapes faciles pour participer au Blitz sur le site de Mission monarque.
Dans les médias sociaux, le mot-clic #BlitzMonarque permet de suivre cet effort international en matière de conservation.
Faits concernant le monarque
- Le monarque pèse moins d’un gramme.
- Il existe deux voies migratoires reconnues en Amérique du Nord, à l’Est et à l’Ouest.
- La migration s’effectue sur 3 000 à 5 000 kilomètres et s’étend sur les trois pays.
- La population migratrice de l’Est a diminué de plus de 80 % en 20 ans.
- La population de l’Ouest a diminué de 99,9 % depuis les années 1980.
- Montréal est, depuis 2017, Ville amie des monarques.
Évolution de la population
Des scientifiques ont noté la présence de sites d’hivernage du monarque il y a plus de 200 ans en Californie et en 1975 au Mexique. Depuis, le monarque, qui se déplace entre les trois pays, est devenu une espèce emblématique en Amérique du Nord.
Après une diminution alarmante des populations de monarques au cours des 20 dernières années, celle de l’Est, qui hiverne dans le centre du Mexique, a connu une augmentation significative en 2018-2019 par rapport à l’année précédente. Toutefois, cette population a connu deux baisses consécutives au cours des deux dernières années (53 % en 2019-2020 et 26 % en 2020-2021 par rapport à l’année précédente), et elle demeure bien en deçà des niveaux historiques, ce qui montre que des efforts de conservation sont encore nécessaires afin que la tendance s’inverse et devienne positive.
En même temps, la population de monarques de l’Ouest, qui se reproduit à l’ouest des Rocheuses et qui hiverne sur la côte californienne, est proche de l’extinction puisque seulement 1 914 monarques ont été signalés lors de la dernière édition du Western Monarch Thanksgiving Count (Recensement des populations de monarques de l’Ouest à l’Action de grâces), soit une baisse consternante de 99,9 % depuis les années 1980. La participation du public aux programmes de science communautaire sur la côte Ouest est plus importante que jamais pour élucider ce déclin dramatique de la population et y remédier.
Une importante collaboration
Le Blitz est une initiative du Partenariat scientifique trinational pour la conservation du monarque qu’a conclu la Commission de coopération environnementale (CCE). Dans le cadre du Blitz, les scientifiques de l‘Insectarium de Montréal/Espace pour la vie, d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), de Monarch Joint Venture, de Journey North, de US Fish and Wildlife Service, de Xerces Society for Invertebrate Conservation et de Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas invitent le public à les aider à connaître la répartition des monarques et des asclépiades à l’échelle de l’Amérique du Nord.
À propos d’Espace pour la vie
Espace pour la vie regroupe le Biodôme, la Biosphère, l’Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces cinq institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, où se repense le lien entre l’humain et la nature, et où se cultive une nouvelle façon de vivre.
SOURCE Espace pour la vie