Veille de chaleur accablante

Veille de chaleur accablante

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière tient à informer la population qu’un avertissement de chaleur accablante a été émis par Environnement Canada pour la région.

Voici les principales mesures de prévention à adopter lors de chaleur intense :

  • Buvez beaucoup d’eau, sans attendre d’avoir soif;
  • Passez quelques heures par jour dans un endroit frais ou à l’air climatisé et informez-vous des options offertes dans votre municipalité pour vous rafraîchir;
  • Réduisez vos efforts physiques et portez des vêtements légers;
  • Fermez les rideaux ou les stores lorsque le soleil brille et aérez, si possible, la nuit ou tôt le matin, lorsque la température est fraîche;
  • Donnez/prenez des nouvelles de vos proches et n’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage;
  • Utilisez l’eau pour rafraîchir la peau : douche ou bain frais au moins 1 fois/jour; humectez souvent le corps avec une serviette mouillée ou un vaporisateur d’eau. Il est aussi possible de rafraîchir les enfants en jouant avec de l’eau (jeux d’eau, boyau d’arrosage, pataugeuse, etc.).

Rappelons, finalement, qu’il ne faut jamais laisser un enfant seul dans une pièce chaude peu aérée, ni dans une voiture, ne serait-ce que quelques minutes.

Les personnes les plus à risque de présenter des complications liées à la chaleur sont :

  • Les enfants âgés de 0 à 4 ans;
  • Les personnes âgées en perte d’autonomie;
  • Les personnes vivant seules, isolées, défavorisées ou itinérantes;
  • Les personnes souffrant de maladies chroniques (cardiovasculaires, respiratoires, rénales, diabète), de troubles de santé mentale ou de dépendance (alcool, drogues);
  • Les personnes qui n’ont pas accès à des endroits climatisés;
  • Les travailleurs au métier exigeant physiquement ou exposés au soleil ou à la chaleur ou portant des équipements de protection individuelle (ÉPI) pendant une longue période;
  • Les personnes faisant de l’exercice intense dehors ou dans des locaux mal ventilés non climatisés.

Quels sont les symptômes à surveiller?

Déshydratation (bouche et peau sèches), crampes, étourdissements, mal de tête, confusion, vomissements/nausées, évanouissement.

En présence de ces symptômes, composez le 811 pour joindre Info-Santé ou consultez un médecin. S’il y a présence de fièvre en plus de ces symptômes, il pourrait s’agir d’un coup de chaleur; c’est une urgence médicale! Dans ce cas, appelez le 911 pour obtenir rapidement du secours.

Pour plus d’informations sur les symptômes à surveiller et les populations vulnérables à la chaleur : /typo3conf/l10n/fr/rtehtmlarea/Resources/Private/Language/fr.locallang_accessibilityicons.xlf:external_link_new_window_altTexthttps://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-et-environnement/effets-de-la-chaleur-accablante-et-extreme-sur-la-sante.

Pour en savoir plus sur les mesures à prendre en période de chaleur : /typo3conf/l10n/fr/rtehtmlarea/Resources/Private/Language/fr.locallang_accessibilityicons.xlf:external_link_new_window_altTexthttps://www.quebec.ca/securite-situations-urgence/urgences-sinistres-risques-naturels/chaleur-extreme

Source : Service des communications | Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière

Journée de la biodiversité 2022

Journée de la biodiversité 2022

Journée de la biodiversité : le chef de l’ONU appelle à construire un avenir partagé pour toutes les formes de vie

« La biodiversité est essentielle pour atteindre les Objectifs de développement durable, mettre fin à la menace existentielle du changement climatique, stopper la dégradation des sols, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir les progrès en matière de santé humaine », a déclaré António Guterres dans un communiqué.

Un cadre mondial pour la biodiversité

Le chef de l’ONU a souligné que la biodiversité offre des solutions pour une croissance verte et inclusive et, cette année, les gouvernements se réuniront pour convenir d’un cadre mondial pour la biodiversité avec des objectifs clairs et mesurables pour mettre la planète sur la voie du rétablissement d’ici 2030.

Il doit mobiliser les énergies et des ressources financières pour susciter des investissements concrets en faveur de la nature, afin que nous puissions tous bénéficier des dividendes de la diversité biologique.

« Ce cadre doit permettre de s’attaquer aux causes mêmes de la perte de biodiversité et ouvrir la voie aux transformations profondes et ambitieuses qui sont essentielles pour vivre en harmonie avec la nature, en protégeant efficacement une plus grande partie des terres, de l’eau douce et des océans de la planète, en encourageant la consommation et la production durables, en choisissant des solutions fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques et en arrêtant de subventionner les activités qui nuisent à l’environnement », a-t-il souligné.

Vivre en harmonie avec la nature

Selon M. Guterres l’accord mondial devrait également mobiliser les énergies et des ressources financières pour susciter des investissements concrets en faveur de la nature, « afin que nous puissions tous bénéficier des dividendes de la diversité biologique ».

« Tandis que nous nous employons à atteindre ces objectifs et à concrétiser la vision 2050 pour « vivre en harmonie avec la nature », il nous faut agir dans le respect de l’équité et des droits humains, notamment à l’égard des nombreuses populations autochtones dont les territoires abritent une si grande diversité biologique », a-t-il souligné.

Le chef de l’ONU a déclaré que pour sauver les richesses naturelles indispensables et fragiles de notre planète, tout le monde doit s’engager, y compris les jeunes et les populations vulnérables qui dépendent le plus de la nature pour leurs moyens de subsistance.

« En ce jour, j’appelle chacun à agir pour construire un avenir commun pour l’ensemble du vivant », a-t-il conclu.

Construire un avenir partagé pour toutes les formes de vie est précisément l’objectif de la Journée internationale de cette année, dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration.

Pourquoi la biodiversité est-elle importante ?

Les ressources de la diversité biologique sont les piliers sur lesquels nous construisons les civilisations.

Les poissons fournissent 20 % des protéines animales à environ 3 milliards de personnes ; les plantes assurent plus de 80 % de l’alimentation humaine ; et jusqu’à 80 % des personnes vivant dans les zones rurales des pays en développement dépendent des médicaments traditionnels à base de plantes pour leurs soins de santé primaires.

Pourtant, environ un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction.

La perte de biodiversité menace tout, y compris notre santé. Il a été prouvé que la perte de biodiversité pouvait favoriser l’expansion des zoonoses – maladies transmises des animaux aux humains – alors qu’à l’inverse, si nous gardons la biodiversité intacte, elle offre d’excellents outils pour lutter contre les pandémies comme celles causées par les coronavirus.

Si l’on ne s’attaque pas rapidement aux tendances négatives actuelles en matière de biodiversité et d’écosystèmes, elles compromettront la réalisation de 80 % des cibles évaluées des 8 objectifs de développement durable.

SOURCE Centre d’actualités de l’ONU

Journée internationale de la santé des végétaux

Journée internationale de la santé des végétaux

Le Canada souligne la première Journée internationale de la santé des végétaux

Il est essentiel pour les humains et les animaux, l’environnement et l’économie d’avoir des végétaux en bonne santé. Le Canada est fier de se joindre aux Nations Unies et aux pays du monde entier pour reconnaître aujourd’hui la première Journée internationale de la santé des végétaux.

Cette journée s’inscrit dans le prolongement des efforts consacrés à l’Année internationale de la santé des végétaux en 2020 pour sensibiliser le monde entier à la valeur de nos précieuses ressources végétales et à la nécessité de les protéger avec une attention accrue.

Les phytoravageurs sont l’une des principales causes de perte de biodiversité et de productivité des cultures, et les espèces envahissantes continuent de menacer les écosystèmes canadiens. Les insectes, les plantes, les escargots et les limaces qui menacent la santé des végétaux peuvent nuire à l’environnement lorsqu’ils se propagent dans de nouvelles régions du pays ou à l’étranger, que ce soit par eux-mêmes ou par l’intermédiaire d’une cargaison, de l’activité humaine, du transport, de conditions météorologiques extrêmes ou d’autres moyens.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est très vigilante en ce qui concerne les ravageurs comme le fulgore tacheté, qui constitue une menace particulièrement dans l’est du Canada, le long de la frontière avec les États-Unis. S’il est introduit au Canada, cet insecte envahissant frappant et coloré pourrait causer de graves dommages aux industries viticole, fruitière et forestière. L’infestation qui sévit actuellement en Pennsylvanie, par exemple, menace activement la célèbre industrie vinicole de la région de Niagara.

Nos actions peuvent conduire à la destruction d’écosystèmes et à d’immenses dégâts pour l’agriculture, c’est pourquoi chacun a un rôle à jouer. Un exemple est d’éviter de déplacer du bois de chauffage. Ce petit geste peut aider à prévenir la propagation de l’agrile du frêne, de la spongieuse, du longicorne brun de l’épinette, de la maladie hollandaise de l’orme et d’autres ravageurs dans de nouvelles régions du pays. Si vous chauffez votre maison ou votre chalet avec du bois ou si vous aimez faire du camping, n’achetez et ne brûlez que du bois cultivé localement ou traité à la chaleur. De cette façon, les espèces envahissantes qui se cachent dans l’écorce ou sous l’écorce ne peuvent pas se propager. Un autre moyen d’aider est de planter des plantes indigènes ou locales plutôt que des plantes envahissantes ou exotiques.

Les Canadiens peuvent aider en signalant à l’ACIA les espèces envahissantes nouvellement observées dans leur région.

La plupart des nouvelles découvertes de ravageurs envahissants ont été signalées par le public, il est donc important de savoir ce qui pousse et vit localement.

Nous pouvons protéger la santé des végétaux pour les générations à venir si nous prenons tous des mesures pour réduire les risques.

En janvier 2022, le Conseil des académies canadiennes a publié Cultiver la diversité, un rapport commandé par l’ACIA pour cerner les risques actuels et émergents pour la santé des végétaux au Canada.

À titre d’Organisation nationale pour la protection des végétaux du Canada, l’ACIA poursuivra son travail avec ses partenaires nationaux et internationaux pour accroître la sensibilisation et protéger les ressources végétales mondiales.

Citations

« La Journée internationale de la santé des végétaux est l’occasion de se rappeler l’importance de celle-ci pour le succès de l’agriculture. J’en profite pour remercier l’équipe de l’ACIA qui a le mandat d’atténuer et gérer les risques pour nos cultures. Ainsi, nous soutenons nos agricultrices et agriculteurs dans leur mission de nourrir une population mondiale croissante. »

– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« La Journée internationale de la santé des végétaux est l’occasion de sensibiliser la population à l’importance de protéger la santé des plantes et de protéger nos cultures, nos écosystèmes, nos forêts et nos habitats naturels. Tout le monde connaît un parc qu’il aime fréquenter. Restez à l’affût et signalez les insectes envahissants et les autres phytoravageurs à l’ACIA, que ce soit à la maison, dans votre parc ou camping préféré, à la ferme, dans une zone industrielle ou ailleurs. »

– David Bailey, chef de la protection des végétaux du Canada et directeur exécutif, Protection des végétaux et biosécurité, ACIA

« Les végétaux définissent notre planète et jouent un rôle crucial dans toutes nos vies, mais je ne pense pas que beaucoup de gens soient conscients de la mesure dans laquelle ils nous soutiennent et soutiennent la vie sur Terre. Ils fournissent l’oxygène que nous respirons, constituent la nourriture que nous mangeons, aident à régénérer le sol, filtrent l’eau et ils sont largement utilisés pour les médicaments. À moins que les menaces à la santé des végétaux ne soient reconnues et gérées efficacement, nous sommes confrontés à des risques qui peuvent perturber considérablement les écosystèmes et mettre en péril la santé humaine et animale, la biodiversité et la production alimentaire. »

– Deborah Buszard, présidente du Comité d’experts sur les risques pour la santé des végétaux, Conseil des académies canadiennes

Faits saillants
  • Les végétaux sont les principales sources de sécurité économique pour de nombreuses collectivités. Ils sont également essentiels au maintien de la sécurité alimentaire, de la durabilité de l’environnement et de la santé publique, et revêtent une importance culturelle, physique et spirituelle pour les gens de partout au Canada.
  • Les plantes saines fournissent 80 % de la nourriture que nous mangeons et 98 % de l’oxygène que nous respirons.
  • Les phytoravageurs sont responsables de la perte de jusqu’à 40 % des cultures vivrières dans le monde.
  • L’ACIA est l’organisation nationale pour la protection des végétaux du Canada, responsable d’établir et de mettre en œuvre des règlements, des politiques et des programmes phytosanitaires qui sont conformes aux normes et aux règles commerciales internationales.
Liens associés

SOURCE Agence canadienne d’inspection des aliments

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux 2022

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux 2022

Lancement de la 16e campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux Saint-Lambert, Ville hôte de la campagne 2022

L’Association pulmonaire du Québec (APQ), en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et la Ville de Saint-Lambert lance sa 16e campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux.

Reconnaître l’herbe à poux (Groupe CNW/Association pulmonaire du Québec)

1 personne sur 8 est allergique à l’herbe à poux au Québec

L’herbe à poux est une plante envahissante, qui entraîne des réactions allergiques comme l’écoulement nasal ou des éternuements chez un Québécois sur huit. Pour les gens aux prises avec une problématique telle l’asthme, l’allergie à l’herbe à poux peut même être un déclencheur de crise, qui provoque des difficultés respiratoires importantes, de l’essoufflement ou encore une oppression thoracique. « Les changements climatiques accentuent les problèmes d’allergies saisonnières, mais heureusement, la lutte contre l’herbe à poux est simple, efficace et peu coûteuse. Il suffit d’arracher ou de couper les plants à des moments propices au cours de l’été, soit à la mi-juillet et à la mi-août, pour obtenir un maximum de réduction du pollen dans l’air », fait valoir Dre Julie Loslier, directrice de santé publique de la Montérégie qui est également porte-parole de la direction nationale de santé publique du Québec dans ce dossier.

La Ville de Saint-Lambert, ville hôte de la 16e campagne annuelle

La Ville de Saint-Lambert, impliquée depuis plusieurs années dans le combat contre l’herbe à poux, a rejoint cette année la campagne de l’APQ à titre de ville-hôte. Elle invite par ailleurs ses citoyens à informer sa patrouille verte de toute observation d’herbe à poux sur un terrain public de la ville par courriel au patrouille.verte@saint-lambert.ca.

Une campagne de sensibilisation

L’objectif de cette campagne de sensibilisation est d’apprendre à la population à reconnaître cette plante nocive afin de limiter son effet sur la santé des citoyens. Afin d’obtenir des résultats à plus grande échelle, l’Association pulmonaire du Québec sollicite annuellement l’implication de 1 130 villes et municipalités du Québec leur demandant de poser des gestes concrets dans l’entretien des terrains et bordures de route relevant de leur responsabilité et dans la sensibilisation faite auprès de leurs citoyens. En rejoignant la campagne, les villes participantes pourront se procurer du matériel informatif gratuit ou à peu de frais auprès de l’APQ ou encore soutenir la campagne en utilisant leurs propres médias.

Pour obtenir plus d’informations, les villes peuvent communiquer avec l’Association pulmonaire du Québec en composant le 1-888-POUMON-9 ou en consultant le site Web herbapoux.ca.

Cette campagne est financée en partie par le gouvernement du Québec et rejoint les objectifs du plan pour une économie verte.

SOURCE Association pulmonaire du Québec

Année du jardin 2022 : mille raisons de faire une place aux végétaux dans votre vie

Année du jardin 2022 : mille raisons de faire une place aux végétaux dans votre vie

Les deux dernières années ont été l’occasion pour de nombreux jardiniers amateurs de découvrir ou redécouvrir le plaisir de jardiner. Que ce soit pour la satisfaction de récolter ses propres fruits et légumes ou pour améliorer son milieu de vie; les raisons de jardiner couvrent un large spectre propre à chacun. Avec la saison estivale à nos portes, et plus que jamais en cette Année du jardin 2022, toutes les raisons sont bonnes pour plonger ses mains dans la terre.

Pourquoi planter?

Les bénéfices environnementaux du verdissement sont connus et bien documentés :

  • Réduction des îlots de chaleur;
  • Rétention et filtration des eaux de pluie;
  • Séquestration du CO2;
  • Préservation de la biodiversité incluant les polinisateurs.

Mais les bienfaits des végétaux pour la santé physique et mentale sont de plus en plus évoqués dans de nombreuses études à travers le monde! D’ailleurs, 8 Canadiens sur 10 trouvent important de vivre dans une municipalité qui leur offre des espaces verts aménagés et des jardins* où ils pourront se ressourcer. De plus, les deux tiers des Canadiens se déplaceront au cours de l’année 2022 pour aller visiter un jardin*, ce qui démontre bien le besoin de s’entourer de verdure.

Dans ce contexte, l’Année du jardin et Québec Vert vous invitent à participer à la fête cette année en créant votre propre jardin de célébration, en visitant un jardin et en vous entourant de végétaux pour votre santé physique, mentale et celle de l’environnement!

Pour en connaître davantage sur l’Année du jardin, visitez le [anneedujardin.ca]. Pour en apprendre plus sur Québec Vert, vous pouvez consulter le [quebecvert.com].

* Sondage Nanos, mars 2022, Conseil canadien du jardin.

Source: Olivier Lapierre | Québec Vert 

Mois de l’arbre et des forêts – Les arbres du Québec au cœur des célébrations depuis 140 ans!

Mois de l’arbre et des forêts – Les arbres du Québec au cœur des célébrations depuis 140 ans!

C’est aujourd’hui que sont lancées les célébrations de la 140e édition du Mois de l’arbre et des forêts au Québec. Au cours du mois de mai, des centaines d’activités sont organisées aux quatre coins de la province. La population est conviée à y participer en grand nombre afin d’en connaître davantage sur cette ressource renouvelable qui caractérise les paysages québécois.

Si l’histoire du Québec est intimement liée à la forêt, son avenir l’est tout autant. Le secteur forestier est un intervenant incontournable dans le développement économique du Québec et de ses régions. Les forêts et les produits forestiers qui en découlent jouent également un rôle important dans la lutte contre les changements climatiques.

Cette année encore, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs met gratuitement à la disposition des organismes près de 700 000 arbres afin qu’ils soient remis aux citoyennes et citoyens intéressés. Ces plants ont poussé pendant deux ans dans les pépinières du gouvernement du Québec, avec les 130 millions de plants cultivés annuellement pour contribuer au renouvellement de nos forêts.

Pour consulter la liste des activités offertes dans les différentes régions, visitez le site du Ministère.

Programme Mon arbre à moi

Les parents inscrits au programme « Mon arbre à moi » recevront une invitation personnalisée au cours du mois de mai leur précisant quand et à quel endroit ils pourront se procurer leur plant d’arbres ainsi qu’une échelle de croissance. Rappelons que ce programme permet à tout enfant né ou adopté au Québec dans l’année d’obtenir un petit plant d’arbres qui grandira avec lui.

Citation :

« Depuis maintenant 140 ans, le Mois de l’arbre et des forêts est un rendez-vous qui permet aux Québécoises et aux Québécois de renouer avec le plaisir de suivre la croissance d’un jeune arbre et de se rapprocher ainsi de la nature. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail du personnel du Ministère qui rend possible, année après année, la tenue de cet événement. Je remercie également nos précieux collaborateurs et collaboratrices dans cette aventure : les associations forestières régionales, mais également les nombreux partenaires municipaux, scolaires et communautaires qui vont à la rencontre des citoyennes et citoyens pour leur offrir un arbre. Participez en grand nombre à l’une ou l’autre des activités qui se déroulent partout au Québec! »

Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

 

Source: Cabinet du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs

L’Année du jardin mérite d’être célébrée

L’Année du jardin mérite d’être célébrée

Bien que nous célébrions chaque printemps le retour de la saison du jardinage, les célébrations de cette année pourraient être encore plus spéciales. Le Conseil canadien du jardin et Collectivités en fleurs invitent les jardiniers individuels et les municipalités à célébrer le jardinage au Canada.

Que vous soyez un jardinier de longue date ou que vous ayez seulement commencé à pratiquer ce loisir pendant la pandémie, l’Année du jardin est une excellente occasion de développer votre intérêt et vos compétences.

Les jardins et le jardinage comportent un large éventail de bienfaits. La création d’un plus grand nombre d’espaces verts urbains est bénéfique pour la durabilité à long terme. Par exemple, les plantes et les jardins produisent de l’oxygène, séquestrent le carbone et atténuent l’effet d’îlot de chaleur dans les zones urbaines. Le jardinage présente également des avantages pour la santé individuelle des jardiniers et des avantages plus larges pour la santé de la société, en créant des espaces où nous pouvons tous profiter d’une vie active.

De plus, les jardins et le jardinage génèrent d’importants avantages économiques, notamment en attirant des résidents et des visiteurs dans les collectivités de tout le pays.

Mais faire pousser des pelouses, des fleurs et des légumes sains peut s’avérer difficile. Les jardiniers sont confrontés à des défis semblables à ceux des agriculteurs, qui doivent surmonter les menaces que représentent les insectes, les mauvaises herbes et les maladies afin de produire des aliments sains et sûrs pour les Canadiens. Une planification et une gestion minutieuses sont importantes pour réussir. Lorsque les ravageurs menacent votre pelouse ou votre jardin, il existe des outils antiparasitaires sûrs, efficaces et spécialement conçus pour être utilisés par les particuliers.

Célébrons tous l’Année du jardin et les nombreux avantages que les jardins apportent à nos collectivités.

Source: L’édition Nouvelles

Postes Canada accueille le printemps avec deux timbres sur la calla

Postes Canada accueille le printemps avec deux timbres sur la calla

Son élégance en fait une fleur prisée lors des mariages et d’autres grandes occasions

Postes Canada apporte une touche raffinement à sa très populaire série sur les fleurs en émettant aujourd’hui deux timbres illustrant l’élégante calla.

Natives de l’Afrique australe, les callas (Zantedeschia) sont d’abord utilisées comme remède médicinal avant d’être reconnues partout dans le monde pour leur beauté et leur longévité. Parfois appelée lis calla, cette fleur ne s’apparente pourtant nullement au lis. Elle fait plutôt partie de la famille des arums (ou aracées), tout comme le chou puant, l’arisème petit-prêcheur et la fleur de lune. On voit souvent les callas à l’occasion de mariages et d’autres célébrations ou hommages.

Introduite en 2005, l’émission de timbres annuelle consacrée aux fleurs connaît toujours un grand succès et les vignettes sont souvent utilisées pour les mariages, notamment sur les faire-part. Les deux timbres de cette année ont été conçus par Paprika, alors que les illustrations sont signées Fanny Roy.

Les timbres se vendent en carnet de 10, 5 de chacun des 2 motifs, et en rouleau pratique de 50, soit 25 de chaque motif. Les collectionneurs peuvent se procurer un bloc-feuillet, ainsi que des bandes de 4 et de 10 timbres de rouleau. Le pli Premier Jour officiel mixte est oblitéré à Brampton, en Ontario (connue comme la « Ville des fleurs » du Canada). Le carnet, le bloc-feuillet et le pli Premier Jour officiel ont été imprimés par Colour Innovations et, le rouleau, par Lowe-Martin.

Le timbre et les articles de collection sont en vente sur postescanada.ca et dans les comptoirs postaux partout au pays.

SOURCE Postes Canada

Les mangroves, des écosystèmes rares et spectaculaires (UNESCO)

Les mangroves, des écosystèmes rares et spectaculaires (UNESCO)

Les mangroves occupent une place unique dans le monde végétal. Elles se sont adaptées pour survivre, leurs racines se développant dans un sol gorgé d’eau, presque dépourvu de tout oxygène. Leurs feuilles et leurs troncs sont conçus pour réguler la salinité. Pour se reproduire, elles laissent tomber non pas des graines mais des plantules – l’équivalent végétal d’une naissance vivante.

« Cependant, les mangroves sont bien plus que des merveilles de la nature », a indiqué la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion la Journée internationale.

« Situées dans la zone intertidale, entre la terre et la mer, les mangroves rendent toute une série de services aux communautés côtières des régions tropicales et subtropicales. Elles protègent la biodiversité en abritant et en nourrissant la vie marine. Elles fonctionnent comme des systèmes de filtration, absorbant les nutriments et les polluants. Elles luttent contre l’érosion côtière en agissant comme des brise-lames pour dissiper les ondes de tempête et l’énergie des vagues », a-t-elle expliqué.

De plus, les mangroves jouent un rôle essentiel en tant que puits de carbone, en séquestrant le carbone atmosphérique et océanique pendant de longues périodes.

40% des mangroves perdues entre 1980 et 2005

« Mais aujourd’hui, dans un monde en mutation, l’importance des écosystèmes de mangroves n’est que trop évidente », a alerté Mme Azoulay.

En effet, on estime que, dans certains pays, plus de 40% des mangroves ont été perdues entre 1980 et 2005, souvent en raison du développement côtier. Ces plantes occupent qu’une superficie de 14,8 millions d’hectares, soit l’équivalent à celle de la Grèce.

« Heureusement le monde commence à prendre conscience de l’importance des mangroves ainsi que d’autres écosystèmes à carbone bleu, notamment les marais salants, les herbiers », a indiqué la Directrice générale.

Faire face aux changements socio-écologiques

Ainsi, l’UNESCO a mis en œuvre des solutions fondées sur la science, en coordination avec les communautés locales et autochtones, afin de soutenir la capacité de l’humanité de faire face aux changements socio-écologiques.

« Ainsi, nous protégeons les forêts de mangrove dans le monde entier – de la réserve de biosphère de Ranong en Thaïlande, à la réserve de biosphère du Delta du Saloum au Sénégal, en passant par la réserve de biosphère de Marawah aux Émirats arabes unis », a expliqué Mme Azoulay.

De plus, le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO célèbre son 50e anniversaire – « 50 ans de dialogue, de partage de connaissances et de réduction de la pauvreté, pour repenser le lien entre les individus et la nature », a dit la Directrice générale, indiquant également le lancement, cette année, de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.

Selon Mme Azoulay, « grâce à ces initiatives et à d’autres, nous œuvrons pour protéger les mangroves et soutenir davantage la recherche scientifique dans ces environnements ». La cheffe de l’UNESCO a appelé au soutien de tous dans les domaines de la recherche scientifique, de l’éducation et de la sensibilisation, pour ensemble contribuer aux efforts de conservation et ainsi mettre « un terme à la destruction des habitats de mangrove et restaurer ceux que nous avons déjà perdus », a-t-elle conclu.

SOURCE Centre d’actualités de l’ONU