Mois de l’arbre et des forêts – Des célébrations aux quatre coins du Québec!

Mois de l’arbre et des forêts – Des célébrations aux quatre coins du Québec!

Le Mois de l’arbre et des forêts 2021 est officiellement lancé. Jusqu’au 31 mai 2021, la population est conviée aux nombreuses activités organisées aux quatre coins du Québec, et ce, dans le plus grand respect des mesures sanitaires actuellement en place dans les différentes régions.

La forêt québécoise représente l’une des plus précieuses ressources renouvelables du Québec et elle mérite amplement d’être célébrée. Des dizaines de milliers de personnes y travaillent et en vivent, et plusieurs la côtoient pour s’y ressourcer en y pratiquant des loisirs variés. C’est pourquoi les Québécoises et les Québécois ont un fort attachement à leur milieu forestier. Et que dire du rôle des forêts dans la lutte contre les changements climatiques, alors que, grâce au renouvellement des arbres dans les forêts et à leur transformation en matériaux durables, des gaz à effet de serre sont retirés de l’atmosphère et stockés dans ces matériaux écologiques pour longtemps, créant un gain pour l’environnement.

Mis de l’avant depuis maintenant 139 ans au Québec, le Mois de l’arbre et des forêts est également l’occasion pour les parents inscrits au programme « Mon arbre à moi » de se procurer un plant d’arbres. Ce programme permet à tout enfant, qui naît ou qui est adopté au Québec dans l’année en cours, de recevoir un petit plant d’arbres qui grandira avec lui. En raison de la pandémie ayant forcé l’annulation de la remise 2020, les parents inscrits l’an dernier et cette année seront contactés et pourront connaître les modalités d’obtention du plant pour leur enfant.

Le succès d’un tel événement est rendu possible grâce à la collaboration dévouée des associations forestières régionales ainsi qu’aux nombreux partenaires municipaux, scolaires et communautaires qui s’impliquent dans tout le Québec. Pour connaître tous les détails et consulter la liste des activités offertes dans les différentes régions, visitez le site du ministère.

Citation :

« C’est avec une immense fierté que j’invite toute la population à célébrer les arbres et les forêts. Après une année marquée par le confinement, le moment est venu de saluer cette ressource si importante pour notre société. Comme Québécoises et Québécois, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir mis en place un aménagement forestier parmi les meilleurs au monde. En ce mois de mai, participez en grand nombre aux différentes activités offertes dans chacune des régions! »

Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

SOURCE: Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Une plateforme web dédiée à la lutte contre les espèces végétales exotiques envahissantes

Une plateforme web dédiée à la lutte contre les espèces végétales exotiques envahissantes

Nature-Action Québec (NAQ) est heureux de dévoiler une toute nouvelle section de son site web destinée à informer les villes et municipalités, ainsi que les citoyens, sur les espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) présentes au Québec. Pour découvrir le tout, rendez-vous au nature-action.qc.ca/EVEE.

Des outils pour agir contre les envahisseurs

Les gestionnaires municipaux, de même que le grand public, trouveront sur cette plateforme accessible à tous de l’information pertinente à propos des EVEE afin de :

On trouve aussi dans une section de la plateforme une série de 10 webinaires diffusés en 2020-2021 afin d’informer les villes et municipalités de la Montérégie sur la gestion des espèces végétales exotiques envahissantes sur leur territoire.

Ces formations ont notamment abordé les bonnes pratiques pour éviter la dispersion des EVEE lors de travaux publics, le rôle des municipalités dans la lutte contre les EVEE, les règlementations en vigueur, deux études de cas réalisés par NAQ en Montérégie de même que les principales méthodes de lutte contre les EVEE. Il est donc possible de voir ou revoir ces formations sous forme vidéo à même le site web.

Les EVEE : une menace pour nos écosystèmes

Depuis plusieurs années, les espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) gagnent du terrain au Québec. Leur gestion représente un défi de taille en Montérégie, de même qu’ailleurs dans la province.

La prolifération des EVEE soulève de nombreuses problématiques économiques et environnementales importantes qui peuvent avoir des impacts négatifs sur la biodiversité, l’agriculture et la santé humaine. Ces plantes exotiques, introduites volontairement ou par mégarde, s’adaptent et colonisent de vastes milieux naturels et/ou espaces verts, pouvant ainsi dégrader l’habitat de nombreuses espèces indigènes du Québec.

Ce projet a été rendu possible grâce au Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et au Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes, un programme de la Fondation de la faune du Québec avec le soutien financier du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Source: Nature-Action Québec

Protéger les forêts, c’est protéger l’humanité, la planète et la prospérité

Protéger les forêts, c’est protéger l’humanité, la planète et la prospérité

« Ce faisant, nous contribuerons à atteindre les objectifs de développement durable (SDG) pour les populations, la planète et la prospérité », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un message commémorant la Journée mondiale de la vie sauvage.

Soulignant les bienfaits des forêts, qui abritent environ 80% de toutes les espèces sauvages terrestres, M. Guterres a expliqué qu’« elles contribuent à la régulation du climat et soutiennent les moyens de subsistance de centaines de millions de personnes ».

Fournir des moyens de subsistance et une identité culturelle

En outre, les ressources forestières permettent, d’une manière ou d’une autre, de venir en aide à environ 90% des personnes les plus pauvres du monde, ce qui est tout particulièrement important pour les communautés indigènes qui vivent dans ces forêts ou à proximité.

« Elles fournissent des moyens de subsistance et une identité culturelle », a dit le Secrétaire général.

« Cependant, l’exploitation non durable des forêts nuit à ces communautés et contribue à la perte de biodiversité et au dérèglement du climat », a-t-il ajouté.

Chaque année, l’agriculture non durable, le trafic de bois, le crime organisé et le commerce illégal d’espèces animales sauvages, coûtent au monde environ 4,7 millions d’hectares de forêts – une superficie plus grande que le Danemark.

« Ce dernier augmente également le risque de maladies zoonotiques, telles que le virus Ebola et la Covid-19 », a déclaré M. Guterres.

En cette Journée mondiale de la vie sauvage, le chef de l’ONU a invité les gouvernements, les entreprises et les populations du monde entier à intensifier leurs efforts pour conserver les forêts et les espèces forestières, et à soutenir et écouter les voix des communautés forestières.

Forêts et moyens d’existence : préserver la planète et ses habitants

Cette année, le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage, « Forêts et moyens d’existence : préserver la planète et ses habitants », souligne le rôle central des forêts, des espèces forestières et des services que procurent les écosystèmes dans le maintien des moyens de subsistance de centaines de millions de personnes dans le monde, notamment les communautés autochtones et locales.

La journée met ainsi en évidence la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable des Nations Unies, parmi lesquels la lutte contre la pauvreté, celle contre les changements climatiques, la conservation des océans et la préservation de la vie terrestre.

Cette journée mondiale cherche à promouvoir des pratiques de gestion des forêts et de la faune forestière qui tiennent compte à la fois du bien-être humain et de la conservation à long terme. Elle permet aussi de valoriser des pratiques traditionnelles qui contribuent à établir une relation plus durable avec ces systèmes naturels vitaux.

Les événements commémoratifs comprennent un festival du film et un concours mondial d’art pour la jeunesse, où de jeunes artistes mettent en lumière les multiples crises environnementales mondiales auxquelles sont confrontés les écosystèmes forestiers, la faune et les hommes qui y vivent, du changement climatique à la perte de biodiversité.

La Journée mondiale de la faune et de la flore sauvages

La Journée mondiale de la faune et de la flore sauvages, célébrée chaque année le 3 mars, a été instituée en 2013 par l’Assemblée générale des Nations Unies, afin de célébrer et de sensibiliser à l’importance de la flore et de la faune mondiales.

Cette date marque également le jour où la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été adoptée en 1973. Aujourd’hui la CITES confère une protection à des degrés divers à plus de 37.000 espèces sauvages – qu’elles apparaissent dans le commerce sous forme de plantes ou d’animaux vivants, de manteaux de fourrure ou d’herbes séchées.

Source: Centre d’actualités de l’ONU

Les aménagements Fleurs-o-Pavé reçoit la mention « Certifié Mixité » pour l’année 2019.

Les aménagements Fleurs-o-Pavé reçoit la mention « Certifié Mixité » pour l’année 2019.

Pour souligner notre engagement à soutenir les femmes dans l’industrie, l’Association de la construction du Québec (ACQ) et la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) nous ont décerné la mention de reconnaissance « Certifié Mixité » pour l’année 2019.

Chez Les aménagements Fleurs-o-Pavé, c’est une immense fierté de pouvoir se démarquer en promouvant l’intégration des femmes sur les chantiers de construction du Québec.

Nous tenons à remercier l’ACQ et la CMEQ pour cette mention.

Le Canada encourage chacun à participer au Mois de l’inspection des arbres

Le Canada encourage chacun à participer au Mois de l’inspection des arbres

Pendant le mois d’août, qui est désigné Mois de l’inspection des arbres, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et ses partenaires dans le domaine de la protection des végétaux encouragent les Canadiennes et les Canadiens à inspecter leurs arbres et leurs jardins, afin de déceler des signes de la présence d’insectes, de maladies et d’autres organismes qui nuisent aux végétaux. Les cartes de phytoravageurs envahissants et les fiches de renseignements sur les phytoravageurs de l’ACIA fournissent des renseignements sur ce qu’il faut rechercher et ce qu’il faut signaler.

La santé des végétaux est essentielle à la santé des humains et des animaux, et primordiale pour notre environnement et notre économie. Les risques d’introduction d’insectes, de mauvaises herbes et de maladies étrangères dans de nouvelles régions du Canada posent toujours problème en raison du transport du bois de chauffage, du commerce d’un vaste éventail de produits végétaux et des changements climatiques.

Compte tenu de l’importance que revêt la santé de nos précieuses ressources végétales, le Canada désigne 2020 l’Année internationale de la santé des végétaux. Dans le cadre de cette célébration, on propose plusieurs façons dont les gens peuvent passer à l’action, notamment en recherchant les ravageurs envahissants et en les déclarant, en plantant des espèces indigènes dans leurs jardins et en achetant et en faisant brûler du bois de chauffage local ou traité à la chaleur. La population peut également contribuer à la protection des plantes du Canada en participant au Défi des héros de la santé des végétaux.

Ce mois-ci en particulier, les Canadiennes et les Canadiens sont invités à vérifier la présence d’insectes, de plantes envahissantes ou de signes de maladie sur les arbres, les arbustes et les plantes de leur région et de communiquer avec l’ACIA pour signaler des découvertes suspectes.

La détection précoce est essentielle à la lutte contre les phytoravageurs, et la participation du public est incontournable. Un résident de Toronto a signalé la présence du longicorne asiatique à l’ACIA en 2013, ce qui a permis à l’Agence de mettre en place des mesures d’atténuation pour contenir le coléoptère et, en juin 2020, elle a annoncé qu’elle avait réussi à éradiquer ce longicorne à Toronto et à Mississauga.

Lorsqu’un ravageur est découvert dans une nouvelle région, l’ACIA confirme son identité et, s’il s’agit d’un ravageur important, collabore avec ses partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autres pour déterminer sa répartition géographique, enquêter sur son origine et mettre en place des mesures de lutte et l’éradiquer, s’il y a lieu. En juillet 2017, la présence du scarabée japonais a été décelée à Vancouver, en Colombie-Britannique. L’ACIA a travaillé de concert avec le ministère de l’Agriculture de la Colombie-Britannique et la ville de Vancouver à la mise en œuvre d’un programme d’atténuation, qui a permis de réduire de 86 % le nombre de détections de scarabées japonais dans la ville de 2018 à 2019.

Citations

« Événement particulièrement émouvant en cette Année internationale de la santé des végétaux, le Mois de l’inspection des arbres en août donne aux Canadiennes et aux Canadiens une occasion sans pareille de passer à l’action pour protéger la santé des végétaux afin de les préserver pour les générations futures, en commençant par leurs propres collectivités, jardins et parcs. Les Canadiens de tous âges ont le pouvoir de protéger les ressources végétales du Canada, en commençant par un seul arbre. »
– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« L’action citoyenne a été et demeure la clé de la détection des ravageurs dans notre pays. Des ravageurs comme le puceron lanigère de la pruche, l’agrile du frêne et la mouche européenne des cerises ont été découverts et signalés par des citoyens. Nous avons besoin de l’aide de tous les Canadiens pour protéger la santé des plantes du Canada, notre environnement et, en fin de compte, la santé de toute la population. »
– Bill Anderson, chef de la protection des végétaux du Canada et directeur exécutif, Protection des végétaux et biosécurité, ACIA

Faits en bref

  • Le Défi des héros de la santé des végétaux du Canada est une campagne qui a été lancée dans les médias sociaux afin d’accroître la sensibilisation à l’importance de la santé des végétaux au Canada, en invitant les gens à participer à certaines activités de protection des végétaux et à faire part des gestes qu’ils posent dans les médias sociaux au moyen du mot-clic #HérosdesplantesCanada.
  • Soyez à l’affût de changements inhabituels ou soudains dans la santé des arbres lorsque vous êtes à la recherche d’espèces envahissantes et de ravageurs dans les plantes. Commencez par examiner l’arbre dans son ensemble, puis concentrez-vous sur des zones précises. Commencez par les racines, remontez le long du tronc et regardez le long des branches. Cherchez des fissures de l’écorce, des trous et des tunnels creusés par des insectes aux endroits où l’écorce s’est détachée.
  • Lorsque vous signalez la découverte d’un organisme nuisible à un bureau local de l’ACIA ou en ligne, vous aidez l’ACIA à diriger les équipes vers l’endroit où elles sont le plus nécessaire et à intervenir avant que les organismes nuisibles puissent se propager. Apprenez-en plus sur les ravageurs envahissants en suivant l’ACIA sur les médias sociaux, où vous trouverez des mises à jour sur les mouvements de ravageurs et leur signalement.
  • Les ravageurs envahissants font souvent de l’auto-stop sous l’écorce du bois de chauffage non traité. Il est important d’acheter et de faire brûler du bois de chauffage local ou traité à la chaleur. Ne déplacez pas le bois de chauffage. Il existe des règles et des pratiques exemplaires que le public et l’industrie doivent suivre pour réduire au minimum le risque de propagation des phytoravageurs.
  • Voici quelques-uns des ravageurs qui sont préoccupants pour l’ACIA :
    • L’agrile du frêne s’est répandu dans certaines régions de cinq provinces (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Québec, Ontario et Manitoba) et a tué des millions de frênes dans toute l’Amérique du Nord.
    • Le puceron lanigère de la pruche menace le couvert arboré de la Nouvelle-Écosse et a récemment été trouvé à Lunenburg (N.‑É.) et dans la région de Niagara, en Ontario.
    • Le flétrissement du chêne est bien implanté aux États-Unis. Il présente un risque pour les chênes en Ontario en raison de la proximité, et au Québec en raison des échanges commerciaux.
    • Le fulgore tacheté n’a pas encore été trouvé au Canada, mais il figure sur notre liste de surveillance.
    • Le scarabée japonais a pris pied dans plusieurs provinces du Canada. L’ACIA, la province de la Colombie-Britannique et la ville de Vancouver s’efforcent de l’éradiquer de Vancouver afin qu’il ne s’établisse pas dans cette province également.
    • La présence de la pyrale du buis a été confirmée dans la région de Toronto. L’ACIA collabore avec la province de l’Ontario, la ville de Toronto et d’autres organismes pour déterminer sa répartition.
    • Il peut être difficile de repérer le longicorne asiatique à cette période de l’année. Bien qu’il ait été éradiqué au Canada, il faut néanmoins faire preuve de vigilance pour prévenir de futures infestations.
  • L’ACIA collabore avec les Nations Unies et d’autres partenaires au pays et à l’étranger pour établir des normes scientifiques destinées à protéger les ressources agricoles, forestières et autres ressources végétales contre les phytoravageurs réglementés, tout en facilitant le commerce.

SOURCE Agence canadienne d’inspection des aliments

 

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

L’herbe à poux est une plante vivace et envahissante qui gagne du terrain chaque année et qui fait la vie dure à près d’un million Québécois(es) à l’approche ou au cours de la saison estivale. Environ 13% de la population québécoise est affectée par la rhinite allergique majoritaire causée par cette plante.

L’Association pulmonaire du Québec (APQ), en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et l’arrondissement de Ville-Marie, ville hôte de la campagne 2020, lance sa 14e campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux.

Pour le Dr Horacio Arruda, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint  au Ministère de la Santé et des Services sociaux : « Les changements climatiques amènent un étalement des endroits où se retrouvent les plantes comme l’herbe à poux. Ces changements prolongeront aussi les saisons de pollen. Des études ont d’ailleurs démontré une baisse des allergies et de consommations de médicaments liée à l’arrachage de cette plante. Pensez aux nouvelles générations. Des villes font des efforts, les citoyens sont aussi invités à arracher la plante sur leur terrain s’il y en a. Au nom de ceux qui voient leurs allergies diminuer, merci ».

« Ville-Marie est impliqué depuis plusieurs années et redouble d’efforts pour combattre l’herbe à poux, d’ajouter la mairesse de Montréal et de Ville-Marie, madame Valérie Plante. Tant les équipes de la Direction des Travaux publics de l’Arrondissement que nos trois (3) éco-quartiers interviennent afin d’endiguer le phénomène, que ce soit directement sur le domaine public ou en matière de sensibilisation auprès des résident(e)s. Il est primordial d’apprendre à reconnaître cette plante afin de limiter son effet sur la santé de la population. En rejoignant la campagne de l’Association pulmonaire du Québec, les villes et les municipalités s’engagent à informer le public sur cette plante, notamment pour savoir comment l’identifier, la contrôler et l’arracher. Je les invite toutes à se joindre à nous pour sensibiliser leurs citoyen(ne)s aux méfaits de cette plante. ».

« L’herbe à poux entraîne des coûts de santé évalués à plus de 240 millions de dollars au Québec. L’allergie à l’herbe à poux affecte 1 Québécois sur 8, soit plus de 1 million de personnes dans la province ! Chez ces personnes, elle cause plusieurs symptômes désagréables tels que : l’écoulement nasal et des picotements ou des éternuements. Pour les gens aux prises avec une problématique telle l’asthme, l’allergie à l’herbe à poux peut même être un déclencheur d’une crise, qui amène quant à elle difficulté respiratoire importante, tirage essoufflement, oppression thoracique», de conclure Dominique Massie, directrice générale de l’Association pulmonaire du Québec.

Alerte rouge! Il faut vite l’éliminer !
Pour éviter la prolifération de cette mauvaise herbe, il est essentiel de l’arracher sinon de la tondre dès qu’elle pousse, et surtout avant qu’elle se mette à fleurir en août. Minimalement, deux périodes de tonte sont suggérées, soit à la mi-juillet et à la mi-août. Les fleurs mâles libèrent de grandes quantités de pollen que le vent peut disperser jusqu’à 1 km. L’herbe à poux, contrairement à l’herbe à puce, est sans danger au toucher. Ses feuilles, dentelées et minces, sont d’un vert uniforme. Sa tige est poilue. Elle mesure entre 10 centimètres et 2 mètres (70 cm en moyenne), et pousse dans des milieux arides et ensoleillés, ainsi que dans des sols pauvres, comme les abords des trottoirs, les ruelles et les terrains vacants.

Comment vaincre l’herbe à poux?
Outre l’arrachage, un bon moyen de combattre l’herbe à poux est de planter sur les sites infestés des semences d’autres plantes, comme le trèfle, le gazon ou le sarrasin. Les personnes allergiques devraient réserver les activités extérieures pour la fin de l’après-midi et n’ouvrir leurs fenêtres que tôt le matin ou tard le soir. Elles doivent aussi éviter de faire sécher les vêtements à l’extérieur dès que la plante entame sa floraison, vers la mi-juillet, et ce, jusqu’aux premières gelées.

Site Web : herbapoux.ca.

SOURCE: Ville de Montréal – Arrondissement de Ville-Marie

Apprenez-en plus sur le papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec

Apprenez-en plus sur le papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec

La Société d’entomologie du Québec tiendra, du 20 au 26 juin 2020, le Blitz Amiral, soit une semaine de recensement du papillon amiral, le futur insecte emblème du Québec. La population québécoise dans son ensemble est invitée à partager ses observations de ce papillon sur le site d’iNaturalist. Vos observations contribueront à l’acquisition de données qui aideront les scientifiques à mieux connaître l’aire de répartition et les habitats occupés par cette espèce. Par la même occasion, le Blitz Amiral permettra à la population d’en connaître davantage sur leur futur insecte emblème!

Le Québec possède déjà trois emblèmes nationaux officiels : le bouleau jaune, le harfang des neiges et l’iris versicolore. Il y a quelques années, le papillon amiral a été choisi par un vote démocratique pour devenir l’insecte emblème du Québec. « Des démarches sont présentement en cours pour obtenir sa reconnaissance officielle par l’Assemblée nationale du Québec », affirme Raymond-Marie Duchesne, président-sortant de la Société d’entomologie du Québec.

Avec plus de 30 000 espèces présentes au Québec, les insectes constituent la plus riche et belle diversité animale de la province. Tantôt aimés (les papillons sont sûrement le meilleur exemple), tantôt détestés (pensons aux maringouins et aux mouches noires), les insectes jouent des rôles majeurs dans le maintien des écosystèmes, notamment dans la pollinisation. En bref, ils sont essentiels à notre présence sur Terre. Or, depuis quelques années, nous observons un déclin mondial des populations d’insectes. « Doter le Québec d’un emblème entomologique constituerait une reconnaissance de l’importance de la biodiversité en général », affirme Annie-Ève Gagnon, présidente de la Société d’entomologie du Québec.

Le papillon amiral se retrouve partout au Québec, près des sentiers en bordure des forêts de feuillus et des forêts mixtes. Les données sur sa distribution actuelle sont parcellaires et une meilleure connaissance de sa répartition permettrait de mieux protéger l’espèce et de mieux la faire connaître auprès de la population. Pour le reconnaître, l’amiral se distingue par ses bandes blanches sur ses deux paires d’ailes noires ainsi que ses points bleus et rouge le long de la bordure de ses ailes postérieures. Pour participer au Blitz Amiral, il suffit de prendre une photo du papillon, de noter l’emplacement et de la soumettre au projet sur la plateforme iNaturalist. Vous pouvez aussi tout simplement suivre le Blitz sur les réseaux sociaux à l’aide du mot-clic #BlitzAmiral.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de la Société d’entomologie du Québec.

Le Blitz Amiral est une initiative de la Société d’entomologie du Québec, en collaboration avec l’Insectarium de Montréal, l’Association des entomologistes amateurs du Québec et la Société d’entomologie du Canada.

SOURCE Société d’entomologie du Québec

Partez en Mission monarque!

Partez en Mission monarque!

Participez au Blitz international de suivi du monarque et renouez avec le plein air!

Joignez-vous aux milliers de bénévoles du Canada, du Mexique et des États-Unis, du 24 juillet au 2 août 2020, pour participer à la quatrième édition annuelle du Blitz international de suivi du monarque (le « Blitz »). Compte tenu de la capacité limitée à effectuer des travaux de recherche sur le terrain dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, les chercheurs ont plus que jamais besoin de vos observations.

« Nous devons mieux connaître la répartition du monarque dans son aire de reproduction en Amérique du Nord. Chaque observation compte, même si vous la faites dans votre cour », a déclaré Alessandro Dieni, coordonnateur du programme Mission monarque à Espace pour la vie pour l’Insectarium de Montréal.

Pour participer au Blitz, au Canada, soumettez vos données sur le site de Mission monarque. À l’est des Rocheuses aux États-Unis, soumettez vos observations sur le site du Monarch Larva Monitoring Project, et à l’ouest des Rocheuses, sur le site du Western Monarch and Milkweed Mapper. Au Mexique, soumettez vos données sur le site de Naturalista. En plus de saisir vos données par l’intermédiaire de ces programmes, vous pouvez promouvoir et suivre le Blitz sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #BlitzMonarque.

« Le majestueux monarque est le fleuron de la conservation des pollinisateurs en Amérique du Nord et un symbole de la coopération internationale. Joignez-vous aux autres participants qui aident à préserver sa migration spectaculaire en contribuant au Blitz international de suivi du monarque », affirme Katie-Lyn Bunney, coordonnatrice de l’éducation à la Monarch Joint Venture.

Pendant une semaine, le Blitz invite les Nord-Américains à repérer des œufs, des chenilles, des chrysalides et des papillons monarques sur les plants d’asclépiades. Leurs observations permettront aux chercheurs de déterminer les zones prioritaires où il faudra appliquer des mesures de conservation des monarques. Les données recueillies pendant le Blitz seront transférées sur le site du Réseau trinational de connaissances sur le monarque, où tout le monde pourra les consulter et les télécharger.

Pour le Blitz de cette année, nous tenons à souligner que votre bien-être, comme celui des personnes de votre entourage, passe avant tout. Avant de participer à des activités, veuillez consulter et respecter minutieusement les mesures recommandées par les autorités de santé et de sécurité de votre région concernant la COVID-19.

Le Blitz est une initiative du Partenariat scientifique trinational pour la conservation du monarque mis sur pied par la Commission de coopération environnementale (CCE). Dans le cadre du Blitz, les scientifiques de l’Insectarium de Montréal/Espace pour la vie, d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), de la Monarch Joint Venture, de Journey North, de l’US Fish and Wildlife Service (Service des pêches et de la faune des États-Unis), de la Xerces Society for Invertebrate Conservation et de la Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas (CONANP, Commission nationale des aires naturelles protégées) du Mexique invitent le public à les aider à connaître la répartition des monarques et de l’asclépiade à l’échelle de l’Amérique du Nord.

STATISTIQUES SUR L’HIVERNAGE

Des scientifiques ont noté la présence de sites d’hivernage du monarque il y a plus de 200 ans en Californie, et en 1975 au Mexique. Depuis, le monarque est devenu une espèce emblématique en Amérique du Nord.

Après une diminution alarmante des populations de monarques au cours des 20 dernières années, celle de l’Est, qui hiverne dans le centre du Mexique, a connu une augmentation importante en 2018. Toutefois, la population a diminué de 53 % l’an dernier par rapport à 2018 et demeure bien en deçà des niveaux historiques, ce qui montre que des efforts de conservation sont encore nécessaires pour atteindre une tendance positive.

En même temps, la population de monarques de l’Ouest, qui se reproduit à l’ouest des Rocheuses et qui hiverne le long de la côte californienne, continue de se situer à moins de 1 % de son niveau historique pour une deuxième année consécutive. La participation du public aux programmes de science communautaire sur la côte Ouest est plus importante que jamais pour aider à comprendre les raisons de ce déclin dramatique de la population et à y remédier.

FAITS CONCERNANT LE BLITZ DE SUIVI DU MONARQUE DE 2019

La science participative, aussi appelée « science citoyenne », désigne le processus dans le cadre duquel des non-scientifiques contribuent activement et bénévolement à des projets de recherche.

Voici quelques faits relatifs au Blitz de suivi du monarque de 2019, une initiative de science participative :

  • 1 436 participants au Canada, au Mexique et aux États-Unis
  • 2 725 observations
  • 59 176 plants d’asclépiades recensés
  • 32 883 monarques observés
  • 12 708 œufs
  • 14 164 chenilles
  • 538 chrysalides
  • 5 506 papillons

FAITS CONCERNANT LE MONARQUE

  • Le monarque pèse moins d’un gramme.
  • Il existe deux voies migratoires reconnues en Amérique du Nord, à l’Est et à l’Ouest.
  • La migration couvre de 3 000 à 5 000 kilomètres (2 000 à 3 000 milles) et s’étend sur trois pays.
  • La population migratrice de l’Est a diminué de plus de 80 % en 20 ans.
  • La population de l’Ouest a diminué de 99 % depuis les années 1980.
  • Tout le monde peut aider le monarque en contribuant à la science participative, en créant des habitats favorables aux monarques et en relayant l’information.


SOURCE Espace pour la vie

C’est le temps de la nature

C’est le temps de la nature

Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature.

Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’une Journée mondiale de l’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie.

L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.

Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité : c’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.

La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important.

Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?

Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine.Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes.

Cependant, nous n’avons pas pris soin de la nature. Nous sommes témoins de feux de brousse sans précédent au Brésil, en Californie et en Australie, à des invasions de criquets dans la Corne de l’Afrique, et à la destruction des coraux : les récifs meurent.

La maladie à coronavirus (COVID-19) montre que la santé de la planète est liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles nous parviennent par l’intermédiaire des animaux.

L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains.

En 2016, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que l’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.

La nature nous envoie un message.

Source : Fonds des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)